Le principal enseignement qu'on peut tirer des élections médicales 2023 est la poussée substantielle de la participation (de 24 à 35% environ, et même 54% si on ne compte que les médecins réellement actifs, soit 39.000 et non 59.000, dénominateur très généreux et très disqualifiant utilisé par l'Inami). On a donc arrêté la chute, telle est la nouvelle. Et elle est bonne car les politiciens ne pourront plus dire que les syndicats médicaux ne représentent pas les médecins.
L'influence des trois syndicats pris isolément ne changera pas beaucoup, puisque la répartition des sièges reste inchangée en médico-mut: sept pour l'Absym, trois pour le Cartel et deux pour l'AADM. Chacun des trois pourra donc crier victoire, en particulier l'Absym car il est toujours plus compliqué de se maintenir au sommet que d''y accéder... Et on continuera à trouver énigmatique le monospécialiste unilingue AADM, surtout côté francophone.
Concernant les budgets de fonctionnement reçus par les trois syndicats, les mouvements seront faibles également. Certes, le Cartel perd 5% en médecine générale et gagne à peu près la même chose en médecine spécialisée. Pour l'Absym, c'est un peu près l'inverse. Sans qu'on sache si ces mouvements de voix se sont fait côté francophone ou néerlandophone (le GBO en baisse? Le Modes ou l'ASGB en hausse? L'Absym ou le VAS? ). Certes, l'AADM sort gagnante, en gonflant même en médecine générale au Comité de l'assurance.
Mais les équilibres en sièges qui assurent l'influence dans les comités Inami restent stables. L'Absym continue de dominer largement les débats avec 57% des voix (et sept sièges sur douze en médico-mut). L'AADM est bien installée dans le paysage (deux sur douze). Le Cartel (trois sur douze) ne progresse pas, mais ne régresse pas non plus. Et aucun ne peut proclamer qu'il représente les MG puisqu'ils se partagent équitablement le banc généraliste en médico-mut (2/2/2) même si l'AADM est le premier syndicat de MG en voix. Et avec cinq sièges de spécialistes sur les six, l'Absym peut continuer à dire à la cantonade: "Les spécialistes, c'est nous."
Bon an mal an, la vie syndicale devrait donc se poursuivre (presque) comme si de rien n'était, avec un syndicat dominant: l'Absym.
L'influence des trois syndicats pris isolément ne changera pas beaucoup, puisque la répartition des sièges reste inchangée en médico-mut: sept pour l'Absym, trois pour le Cartel et deux pour l'AADM. Chacun des trois pourra donc crier victoire, en particulier l'Absym car il est toujours plus compliqué de se maintenir au sommet que d''y accéder... Et on continuera à trouver énigmatique le monospécialiste unilingue AADM, surtout côté francophone. Concernant les budgets de fonctionnement reçus par les trois syndicats, les mouvements seront faibles également. Certes, le Cartel perd 5% en médecine générale et gagne à peu près la même chose en médecine spécialisée. Pour l'Absym, c'est un peu près l'inverse. Sans qu'on sache si ces mouvements de voix se sont fait côté francophone ou néerlandophone (le GBO en baisse? Le Modes ou l'ASGB en hausse? L'Absym ou le VAS? ). Certes, l'AADM sort gagnante, en gonflant même en médecine générale au Comité de l'assurance. Mais les équilibres en sièges qui assurent l'influence dans les comités Inami restent stables. L'Absym continue de dominer largement les débats avec 57% des voix (et sept sièges sur douze en médico-mut). L'AADM est bien installée dans le paysage (deux sur douze). Le Cartel (trois sur douze) ne progresse pas, mais ne régresse pas non plus. Et aucun ne peut proclamer qu'il représente les MG puisqu'ils se partagent équitablement le banc généraliste en médico-mut (2/2/2) même si l'AADM est le premier syndicat de MG en voix. Et avec cinq sièges de spécialistes sur les six, l'Absym peut continuer à dire à la cantonade: "Les spécialistes, c'est nous." Bon an mal an, la vie syndicale devrait donc se poursuivre (presque) comme si de rien n'était, avec un syndicat dominant: l'Absym.