Le laboratoire pharmaceutique britannique GSK a annoncé jeudi avoir bouclé la création d'une coentreprise de médicaments sans ordonnance et de parapharmacie avec l'américain Pfizer, qui devient le leader mondial dans ce domaine et que GSK prévoit de placer en Bourse.
"GSK annonce avoir bouclé la transaction avec Pfizer pour combiner leurs activités dans la santé grand public dans une coentreprise leader mondial. GSK contrôle 68% des parts et Pfizer 32%", a expliqué le groupe dans un communiqué.
L'opération avait été dévoilée dans son principe en décembre dernier et a reçu il y a trois semaines le feu vert de la Commission européenne.
Cette entité regroupe les traitements anti-inflammatoires Voltaren, l'anti-douleur au paracétamol Panadol ou encore les dentifrices Sensodyne de GSK, tandis que Pfizer y apporte son anti-douleur à l'ibuprofène Advil ou les traitements aux vitamines Centrum et Caltrate.
Le traitement vedette contre les troubles de l'érection Viagra n'était en revanche pas concerné par cette transaction et reste chez Pfizer.
Les diverses activités du groupe américain concernées par l'opération ont été transférées dans une coentreprise créée par GSK avec ses propres traitements dans les domaines des médicaments sans ordonnance et de la parapharmacie.
En échange, Pfizer a reçu un peu moins d'un tiers des parts de cette joint-venture dont les comptes resteront intégrés à ceux de GSK, majoritaire.
GSK a répété jeudi qu'il prévoyait d'ici à trois ans de sortir cette coentreprise de ses comptes consolidés pour la placer en Bourse à Londres.
Cette transaction ultérieure aidera à financer les investissements prévus par GSK dans l'autre pan de son activité, les médicaments prescrits et les vaccins pour lesquels d'importantes dépenses de recherche et développement sont nécessaires.
"La création de cette coentreprise avec Pfizer marque le début d'une nouvelle phase de transformation de GSK", a souligné la directrice générale du groupe britannique, Emma Walmsley (photo). "C'est un moment important pour notre groupe qui va nous permettre de fonder deux entreprises: l'une dans les médicaments prescrits et les vaccins et l'autre dans les produits de santé grand public", a-t-elle ajouté.
Mme Walmsley a pris la tête de GSK au début 2017 après en avoir dirigé, justement, les activités de produits de santé grand public.
Comme les autres géants du secteur, GSK doit innover pour compenser l'entrée progressive dans le domaine public de ses traitements concurrencés par les fabricants de médicaments génériques.
"GSK annonce avoir bouclé la transaction avec Pfizer pour combiner leurs activités dans la santé grand public dans une coentreprise leader mondial. GSK contrôle 68% des parts et Pfizer 32%", a expliqué le groupe dans un communiqué. L'opération avait été dévoilée dans son principe en décembre dernier et a reçu il y a trois semaines le feu vert de la Commission européenne. Cette entité regroupe les traitements anti-inflammatoires Voltaren, l'anti-douleur au paracétamol Panadol ou encore les dentifrices Sensodyne de GSK, tandis que Pfizer y apporte son anti-douleur à l'ibuprofène Advil ou les traitements aux vitamines Centrum et Caltrate. Le traitement vedette contre les troubles de l'érection Viagra n'était en revanche pas concerné par cette transaction et reste chez Pfizer. Les diverses activités du groupe américain concernées par l'opération ont été transférées dans une coentreprise créée par GSK avec ses propres traitements dans les domaines des médicaments sans ordonnance et de la parapharmacie. En échange, Pfizer a reçu un peu moins d'un tiers des parts de cette joint-venture dont les comptes resteront intégrés à ceux de GSK, majoritaire. GSK a répété jeudi qu'il prévoyait d'ici à trois ans de sortir cette coentreprise de ses comptes consolidés pour la placer en Bourse à Londres. Cette transaction ultérieure aidera à financer les investissements prévus par GSK dans l'autre pan de son activité, les médicaments prescrits et les vaccins pour lesquels d'importantes dépenses de recherche et développement sont nécessaires. "La création de cette coentreprise avec Pfizer marque le début d'une nouvelle phase de transformation de GSK", a souligné la directrice générale du groupe britannique, Emma Walmsley (photo). "C'est un moment important pour notre groupe qui va nous permettre de fonder deux entreprises: l'une dans les médicaments prescrits et les vaccins et l'autre dans les produits de santé grand public", a-t-elle ajouté. Mme Walmsley a pris la tête de GSK au début 2017 après en avoir dirigé, justement, les activités de produits de santé grand public. Comme les autres géants du secteur, GSK doit innover pour compenser l'entrée progressive dans le domaine public de ses traitements concurrencés par les fabricants de médicaments génériques.