Depuis le 1er janvier 2025, le dépistage du cancer du col de l'utérus est modifié pour le rendre plus efficace. Alors qu'auparavant l'analyse consistait à vérifier d'éventuelles anomalies dans le tissu prélevé lors du frottis, depuis cette année, le frottis est testé pour le HPV - un test plus efficace qui, pour les femmes de plus de 30 ans, ne doit être effectué que tous les cinq ans. Ce n'est que si ce test HPV est positif qu'un test cellulaire supplémentaire (test cytologique) est effectué. Ces nouvelles lignes directrices sont étayées tant par l'Organisation mondiale de la santé que par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

" Les pathologistes subissent une perte de revenus en raison des nouvelles directives car ils ne peuvent plus effectuer et facturer le test cytologique par défaut ", selon Solidaris. " Ils essaient maintenant sans complexe de compenser cette perte de revenus en demandant aux médecins prescripteurs et aux laboratoires de prescrire également un test cytologique par défaut, en plus du test HPV remboursé. Ils veulent facturer le coût du test cytologique aux femmes dont le test HPV est négatif, alors qu'il est inutile pour elles. "

Solidaris demande explicitement aux femmes âgées de 30 à 64 ans de ne pas consentir aux deux tests et de ne pas en payer le coût. En cas de doute, les patientes doivent s'adresser à leur mutuelle.

Solidaris attend un signal public clair de la part des gynécologues, des médecins généralistes et des laboratoires cliniques pour mettre un terme à l'intervention des pathologistes. " Nous savons que Sciensano et l'Inami jugent également cette pratique inadmissible ", affirme Paul Callewaert, de Solidaris.

Depuis le 1er janvier 2025, le dépistage du cancer du col de l'utérus est modifié pour le rendre plus efficace. Alors qu'auparavant l'analyse consistait à vérifier d'éventuelles anomalies dans le tissu prélevé lors du frottis, depuis cette année, le frottis est testé pour le HPV - un test plus efficace qui, pour les femmes de plus de 30 ans, ne doit être effectué que tous les cinq ans. Ce n'est que si ce test HPV est positif qu'un test cellulaire supplémentaire (test cytologique) est effectué. Ces nouvelles lignes directrices sont étayées tant par l'Organisation mondiale de la santé que par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)." Les pathologistes subissent une perte de revenus en raison des nouvelles directives car ils ne peuvent plus effectuer et facturer le test cytologique par défaut ", selon Solidaris. " Ils essaient maintenant sans complexe de compenser cette perte de revenus en demandant aux médecins prescripteurs et aux laboratoires de prescrire également un test cytologique par défaut, en plus du test HPV remboursé. Ils veulent facturer le coût du test cytologique aux femmes dont le test HPV est négatif, alors qu'il est inutile pour elles. "Solidaris demande explicitement aux femmes âgées de 30 à 64 ans de ne pas consentir aux deux tests et de ne pas en payer le coût. En cas de doute, les patientes doivent s'adresser à leur mutuelle.Solidaris attend un signal public clair de la part des gynécologues, des médecins généralistes et des laboratoires cliniques pour mettre un terme à l'intervention des pathologistes. " Nous savons que Sciensano et l'Inami jugent également cette pratique inadmissible ", affirme Paul Callewaert, de Solidaris.