"Je ne dirais pas qu'il y a une pénurie de médecins généralistes à Bruxelles pour le moment mais il y a clairement des quartiers où il manque de médecins. En plus, le vieillissement se fait sentir dans la profession et cela va poser problème dans les années à venir", explique Catherine Moureaux, cheffe de groupe PS au parlement bruxellois à la Dernière Heure ce jeudi.

"D'après le cabinet du ministre de la Santé, Didier Gosuin (Défi), 30,2 % des médecins généralistes à Bruxelles ont entre 55 et 64 ans. La situation est même pire à Molenbeek et à Schaerbeek où la moitié des médecins ont plus de 50 ans. À Uccle, ce taux atteint même 80 %."

Circonstance aggravante, de nombreux francophones bruxellois font leur scolarité en néerlandais, ce qui crée un biais dans la clé de répartition Flandre/Francophonie et enlèverait à Bruxelles 107 médecins chaque année.

La Région bruxelloise qui a repris les compétences du Fédéral concernant les aides Impulseo prévoit de les utiliser comme incitation à l'installation dans certains quartiers, a indiqué le ministre Didier Gosuin.

"Je ne dirais pas qu'il y a une pénurie de médecins généralistes à Bruxelles pour le moment mais il y a clairement des quartiers où il manque de médecins. En plus, le vieillissement se fait sentir dans la profession et cela va poser problème dans les années à venir", explique Catherine Moureaux, cheffe de groupe PS au parlement bruxellois à la Dernière Heure ce jeudi."D'après le cabinet du ministre de la Santé, Didier Gosuin (Défi), 30,2 % des médecins généralistes à Bruxelles ont entre 55 et 64 ans. La situation est même pire à Molenbeek et à Schaerbeek où la moitié des médecins ont plus de 50 ans. À Uccle, ce taux atteint même 80 %."Circonstance aggravante, de nombreux francophones bruxellois font leur scolarité en néerlandais, ce qui crée un biais dans la clé de répartition Flandre/Francophonie et enlèverait à Bruxelles 107 médecins chaque année.La Région bruxelloise qui a repris les compétences du Fédéral concernant les aides Impulseo prévoit de les utiliser comme incitation à l'installation dans certains quartiers, a indiqué le ministre Didier Gosuin.