En Belgique, mai 68 concerne surtout le Walen Buiten à l'Université de Louvain/Leuven qui débouchera sur la création de l'Université de Louvain-la-Neuve, une aubaine pour l'innovation en Région wallonne mais hélas le partage des ouvrages de la bibliothèque médiévale de l'université entre nombre pairs et impairs entre flamands et francophones. Le début de la folle régionalisation...

Pour la droite, mai 68, c'est le début de la fin de l'Occident avec le pédagogisme qui met à égalité élève et professeur, la fin de l'autorité parentale, le fameux et toxique " il est interdit d'interdire ", et le post-moderniste relativiste qui met tout à égalité sans autre forme de hiérarchie. Pour la gauche, c'est la libération des moeurs, l'éclatement (enfin) d'une société corsetée et patriarcale et la libération de la femme.

Un comble puisque tous les meneurs de 68 (Cohn-Bendit, Krivine, etc.) sont des hommes ayant, qui plus est, un problème avec l'autorité paternelle tandis que le déclenchement des événements serait lié à l'accès des garçons aux dortoirs des filles sur les campus...

En santé publique, comme le rappelait notre chroniqueur, le Pr Alain De Wever, récemment, mai 68 débouche sur une modification vers des rapports plus égalitaires et horizontaux de la gestion hospitalière.

Par ailleurs, la féminisation à outrance de la médecine est peut-être un avatar de mai 68, une hystérisation de la maxime d'Aragon en forme de slogan : La femme est l'avenir de l'homme...

Enfin, les contempteurs de mai 68 soulignent que ce fut une révolution bourgeoise de jeunes privilégiés qui avaient déjà tout ce qu'ils réclamaient et qu'en somme, ce fut plus une " interruption " qu'une révolution. La plupart des ruptures qu'elle entraîna étaient déjà en germe dans la société d'après-guerre. Mais 68 n'en fut que le catalyseur quelque peu violent...

En Belgique, mai 68 concerne surtout le Walen Buiten à l'Université de Louvain/Leuven qui débouchera sur la création de l'Université de Louvain-la-Neuve, une aubaine pour l'innovation en Région wallonne mais hélas le partage des ouvrages de la bibliothèque médiévale de l'université entre nombre pairs et impairs entre flamands et francophones. Le début de la folle régionalisation...Pour la droite, mai 68, c'est le début de la fin de l'Occident avec le pédagogisme qui met à égalité élève et professeur, la fin de l'autorité parentale, le fameux et toxique " il est interdit d'interdire ", et le post-moderniste relativiste qui met tout à égalité sans autre forme de hiérarchie. Pour la gauche, c'est la libération des moeurs, l'éclatement (enfin) d'une société corsetée et patriarcale et la libération de la femme.Un comble puisque tous les meneurs de 68 (Cohn-Bendit, Krivine, etc.) sont des hommes ayant, qui plus est, un problème avec l'autorité paternelle tandis que le déclenchement des événements serait lié à l'accès des garçons aux dortoirs des filles sur les campus...En santé publique, comme le rappelait notre chroniqueur, le Pr Alain De Wever, récemment, mai 68 débouche sur une modification vers des rapports plus égalitaires et horizontaux de la gestion hospitalière.Par ailleurs, la féminisation à outrance de la médecine est peut-être un avatar de mai 68, une hystérisation de la maxime d'Aragon en forme de slogan : La femme est l'avenir de l'homme...Enfin, les contempteurs de mai 68 soulignent que ce fut une révolution bourgeoise de jeunes privilégiés qui avaient déjà tout ce qu'ils réclamaient et qu'en somme, ce fut plus une " interruption " qu'une révolution. La plupart des ruptures qu'elle entraîna étaient déjà en germe dans la société d'après-guerre. Mais 68 n'en fut que le catalyseur quelque peu violent...