...

"Aujourd'hui, nous pouvons affirmer que les traitements contre le VIH permettent d'empêcher la transmission du virus lors de relations sexuelles", explique la Plateforme dans son communiqué "Une personne séropositive peut réduire sa charge virale grâce au traitement, au point de devenir indétectable. La personne n'est pas guérie mais elle ne transmet plus le VIH lors de relations sexuelles ; elle reste séropositive et donc porteuse du VIH mais en trop faible quantité pour pouvoir être transmis." De nombreuses personnes ignorent ce fait. Dès lors, la désinformation et la peur d'être infecté.e entrainent souvent une discrimination. Ce constat, la PPS l'a fait suite à son enquête en ligne auprès de plus de 1300 personnes. Un quizz qui a montré combien les connaissances en matière de VIH restent encore insuffisantes : 21% des participants pensent qu'on peut attraper le sida en embrassant une personne séropositive sur la bouche, près d'un quart ignore que la pénétration sans préservatif est la pratique la plus risquée pour la transmission du VIH, 23% ignorent qu'il est interdit de licencier une personne en raison de sa séropositivité et un tiers d'entre eux ne sait pas que le traitement contre le VIH pris par les personnes séropositives leur permet de ne plus transmettre le VIH grâce à une charge virale indétectable.C'est la raison pour laquelle la plateforme poursuit ses actions d'informations et de sensibilisations autour du VIH et des maladies sexuellement transmissibles à travers ses affiches, ses spots TV et radios et via les réseaux sociaux avec entre autres un live FB le 1er décembre. Une matinée d'étude aura lieu également le 07 décembre prochain autour de l'Impact de la crise de la Covid-19 sur le suivi des maladies chroniques (PVVIH) et la politique de prévention.En Belgique, 18.335 personnes vivaient avec le VIH en Belgique en 2018, selon les dernières estimations de l'Institut belge de la santé Sciensano. Parmi elles, 92% recevaient un traitement antirétroviral et 94% de celles-ci avaient une charge virale indétectable.D'autre part, le rapport annuel sur la situation épidémiologique du VIH publié par Sciensano, nous apprend que la tendance est à la baisse au sein des deux principaux groupes principaux concernés à savoir les hommes homosexuels et les hommes et femmes hétérosexuels d'Afrique subsaharienne, qui représentaient chacun un quart des contaminations en 2019. Toutefois, le nombre de nouveaux cas de VIH a progressé de 4% en 2019, après avoir reculé de 28% entre 2012 et 2018."On observe donc que les infections auprès des populations d'autres nationalités deviennent relativement plus importantes. L'épidémie se caractérise donc par une plus grande diversité", explique Dominique Van Beckhoven, chercheuse chez Sciensano.