...

"Malgré les incertitudes concernant le fonctionnement du système de votes, illustré par des centaines de plaintes que l'Absym a reçues, malgré le faux départ informatique de l'Inami du 7 juin et le redémarrage difficile avec une perte démontrée de +/- 370 voix déjà émises, malgré la mauvaise et très lente distribution du courrier par poste simple des " tokens ", malgré la grande instabilité du système informatique avec des indisponibilités de quelques minutes à plus d'une heure, malgré tout cela, l'Absym veut encore croire que l'Inami ne voulait ni exclure les syndicats de médecins comme partenaire pertinent, ni réduire leur impact sur la politique de santé, ni réaliser des économies non annoncées sur les subsides alloués aux syndicats médicaux ", réagit le syndicat majoritaire.Le syndicat se déclare déçu de la manière dont cette longue campagne électorale a été organisée par l'institut avec comme conséquence que moins d'un quart des ayants droits de vote (soit 50.612 médecins dont 31.157 spécialistes, y compris les médecins spécialistes en formation et 19.455 médecins généralistes, y compris les médecins généralistes en formation) n'a pu exprimer son vote : seulement 12.139 médecins soit, 23,98 % y sont parvenus. " Nous souhaitons, avec l'Inami, trouver de meilleures modalités d'organisation pour les élections syndicales de 2022 et ce, principalement pour augmenter le taux de participation ", commente Marc Moens, le président du syndicat. "Avec 24,61% chez les généralistes, 84,29% chez les spécialistes et un total de 57,81% de votes, l'Absym est incontestablement la grande gagnante de cette course aux obstacles. "Le syndicat obtient à nouveau la majorité absolue de sept sièges sur douze à la commission nationale médico-mutuelliste et donc un siège en plus pour les généralistes. Au Comité de l'assurance, la situation reste identique, il conserve quatre sièges sur sept.