Le budget 2025 prévoit des économies qui ont été largement commentées. Exit, notamment, la téléconsultation à partir du 1er janvier. Et gare au recours excessif aux médicaments.
On y apprend aussi les lignes directrices de l'Inami pour ces prochaines années: simplification administrative, promotion des soins intégrés et lutte contre la surprescription, avec l'implication des pharmaciens pour inciter à déprescrire. Une petite révolution. Il s'agit donc, outre d'économies, d'une vision que partage l'Inami à travers les chiffres.
Certains craignent qu'avec un tel budget, ce soit le patient qui, au final, paie les pots cassés. Mais en réalité, un tel budget est déjà un budget conséquent. De l'argent reste disponible pour mettre en place des initiatives. C'est également ce que pense et a partagé le Dr Pierre Oswald lors d'une récente conférence au CHU Helora. "On parle beaucoup d'argent, et certes, il en faut. Mais je trouve que l'on doit d'abord regarder ce que nous pouvons réaliser avec les moyens que nous avons sans attendre que des budgets soient alloués. Il faut que l'on regarde ce qu'il y a dans notre assiette et voir ce qu'il y a moyen de faire tourner. Et il n'y a pas mal de choses à faire sans avoir à mendier de l'argent."
Je me rangerais du côté de ces propos et espère surtout que l'Inami développe une vision pour le futur de nos soins de santé. Cela semble être le cas dans le discours. Cela prend forme petit à petit sur le terrain. Reste à concrétiser et réussir certains paris, notamment concernant les soins intégrés (soins périnataux par exemple), la simplification administrative (à quand un échange d'informations simple et efficace? ) et la déprescription.
On y apprend aussi les lignes directrices de l'Inami pour ces prochaines années: simplification administrative, promotion des soins intégrés et lutte contre la surprescription, avec l'implication des pharmaciens pour inciter à déprescrire. Une petite révolution. Il s'agit donc, outre d'économies, d'une vision que partage l'Inami à travers les chiffres. Certains craignent qu'avec un tel budget, ce soit le patient qui, au final, paie les pots cassés. Mais en réalité, un tel budget est déjà un budget conséquent. De l'argent reste disponible pour mettre en place des initiatives. C'est également ce que pense et a partagé le Dr Pierre Oswald lors d'une récente conférence au CHU Helora. "On parle beaucoup d'argent, et certes, il en faut. Mais je trouve que l'on doit d'abord regarder ce que nous pouvons réaliser avec les moyens que nous avons sans attendre que des budgets soient alloués. Il faut que l'on regarde ce qu'il y a dans notre assiette et voir ce qu'il y a moyen de faire tourner. Et il n'y a pas mal de choses à faire sans avoir à mendier de l'argent."Je me rangerais du côté de ces propos et espère surtout que l'Inami développe une vision pour le futur de nos soins de santé. Cela semble être le cas dans le discours. Cela prend forme petit à petit sur le terrain. Reste à concrétiser et réussir certains paris, notamment concernant les soins intégrés (soins périnataux par exemple), la simplification administrative (à quand un échange d'informations simple et efficace? ) et la déprescription.