En 2022, 11% des hôpitaux belges ont connu un cyberincident. Ces attaques s'accompagnent de reports de consultations et d'interventions et nécessitent une gestion de crise. Avec la venue de la loi NIS 2, qui vise à renforcer la cybersécurité des opérateurs de services essentiels (dont les hôpitaux font partie), les hôpitaux doivent renforcer leurs mesures de cybersécurité, de gestion des incidents, sous peine d'amendes dès janvier 2026. Amma assurances et Relyens lancent donc leur produit au moment opportun.
"Depuis plusieurs années, les cyberattaques sont devenues l'un des risques les plus importants pour les hôpitaux", analyse Frédéric Melle. "En quelques seconde, le système informatique peut être paralysé, et, avec lui, tous les équipements médicaux connectés. C'est une véritable situation de crise, qui coûte de l'argent. Nous proposons une assurance cyber, avec une assistance immédiate grâce à une équipe multidisciplinaire composée d'informaticiens, d'experts en gestion des risques et en communication de crise."
Plus qu'une assurance
Un mot prévaut pour Frédéric Melle : prévenir vaut mieux que guérir, surtout quand il y a de l'argent en jeu. "Cette assurance est plus qu'une assurance, c'est un investissement. Tous les hôpitaux seront confrontés à des cyber incidents. Préféreriez-vous perdre des millions à cause de cela, ou investir pour minimiser les pertes ? Nous permettons aux hôpitaux de mieux gérer les risques, d'avoir une meilleur hygiène cyber, grâce à une approche préventive, à une offre construite sur mesure. Nous sommes conscients que tous les hôpitaux ne disposent pas des mêmes moyens pour face aux risques."
Frédéric Melle : "Notre idée est d'intervenir en amont, avant qu'un incident cyber ne se produise, pour permette aux établissements de continuer à fonctionner."
Concrètement, Amma assurances et Relyens proposent trois types de couverture :
- La prise en charge des frais d'assistance générés par l'attaque (honoraires d'experts et consultants engagés, frais de défense et formalité) ;
- Les dommages immatériels et matériels (remise en état des données et logiciels), en ce compris les pertes d'exploitations engendrées par le ralentissement ou l'arrêt de l'activité hospitalière ;
- La couverture de la responsabilité civile.
"Notre objectif porte sur trois axes prioritaires : la gestion du risque médical, la gestion du risque cyber et l'assurance", commente Dominique Godet, directeur général de Relyens. "La prévention et la maîtrise des risques autour des services de santé est un sujet de premier plan en Europe."