Maxime Prévot ferait-il des cachoteries ? C'est en en tout cas ce que certains députés pensent en Commission santé wallonne. Un avis partagé par les médecins hesbignons intéressés par l'étude santé environnementale dans la région.
Le 10 mars 2016, l'Agence pour une vie de qualité (Aviq) a rendu son rapport sur la suspicion de cancers à Fernelmont. Le rapport étant critiqué, Maxime Prévot a commandé une étude complémentaire qui sera menée par un panel de cinq experts universitaires, spécialistes en oncologie, en toxicologie, et en épidémiologie.
Quelques mois ont passé, et entre temps, les questions, interpellations et autres motions se sont succédé sur le bureau du ministre wallon de la Santé. Loin de se cantonner aux bancs des députés procéduriers, l'impatience gagne les rangs des communes hesbignonnes, qui désirent avoir des réponses.
" À ce jour, les médecins des cercles des communes ne sont pas encore informés alors qu'ils devraient l'être pour pouvoir, à leur tour, informer leurs patients ", indique Hélène Ryckmans (Écolo). " Le 5 décembre, vous m'avez répondu par écrit avoir chargé votre administration d'informer les médecins généralistes et les communes proches de Fernelmont de la mise en place d'un comité d'experts chargé de mener une nouvelle étude. Nous sommes un mois plus tard, au moment où j'ai rédigé ma question et ce n'est toujours pas le cas ! ", fustige la député Écolo le 17 janvier dernier. Elle a déposé une motion dans la foulée, demandant au Gouvernement wallon de communiquer sans délai à toutes les communes de Hesbaye et aux médecins de ces communes la mise en oeuvre d'une étude approfondie sur la suspicion de cluster de cancers, la composition de l'équipe de chercheurs et la mise en place par souci de transparence, d'un comité d'accompagnement notamment composé de médecins.
" On n'a toujours rien vu venir "
Un courrier parviendra aux médecins prochainement, prévenait Maxime Prévot voici deux semaines. " Les médecins feront également l'objet d'une présentation par les experts du comité eux-mêmes avant le lancement effectif de la nouvelle étude, pour pouvoir avoir un espace d'interaction, avant même que le cahier des charges ne soit lancé. Cet échange aura lieu dans les semaines qui viennent en fonction de leurs agendas. "
Aujourd'hui, côté médecins, " on n'a toujours rien vu venir ", dit-on avec dépit. " C'est donc que des experts secrets sont désignés par le Ministre...En tout cas aucun contact n'a été pris avec nous. "
Le ministre a tout juste laissé filtrer quelques informations, comme par exemple le fait que certains experts viennent de l'étranger. " Ils ne viennent pas en un claquement de doigts en Wallonie, juste parce qu'une motion a été votée au Parlement qui nécessite une précipitation. Ce sont des professeurs de haut vol, qui ont eux-mêmes des charges académiques, des contraintes d'agenda. "
Le 10 mars 2016, l'Agence pour une vie de qualité (Aviq) a rendu son rapport sur la suspicion de cancers à Fernelmont. Le rapport étant critiqué, Maxime Prévot a commandé une étude complémentaire qui sera menée par un panel de cinq experts universitaires, spécialistes en oncologie, en toxicologie, et en épidémiologie.Quelques mois ont passé, et entre temps, les questions, interpellations et autres motions se sont succédé sur le bureau du ministre wallon de la Santé. Loin de se cantonner aux bancs des députés procéduriers, l'impatience gagne les rangs des communes hesbignonnes, qui désirent avoir des réponses. " À ce jour, les médecins des cercles des communes ne sont pas encore informés alors qu'ils devraient l'être pour pouvoir, à leur tour, informer leurs patients ", indique Hélène Ryckmans (Écolo). " Le 5 décembre, vous m'avez répondu par écrit avoir chargé votre administration d'informer les médecins généralistes et les communes proches de Fernelmont de la mise en place d'un comité d'experts chargé de mener une nouvelle étude. Nous sommes un mois plus tard, au moment où j'ai rédigé ma question et ce n'est toujours pas le cas ! ", fustige la député Écolo le 17 janvier dernier. Elle a déposé une motion dans la foulée, demandant au Gouvernement wallon de communiquer sans délai à toutes les communes de Hesbaye et aux médecins de ces communes la mise en oeuvre d'une étude approfondie sur la suspicion de cluster de cancers, la composition de l'équipe de chercheurs et la mise en place par souci de transparence, d'un comité d'accompagnement notamment composé de médecins.Un courrier parviendra aux médecins prochainement, prévenait Maxime Prévot voici deux semaines. " Les médecins feront également l'objet d'une présentation par les experts du comité eux-mêmes avant le lancement effectif de la nouvelle étude, pour pouvoir avoir un espace d'interaction, avant même que le cahier des charges ne soit lancé. Cet échange aura lieu dans les semaines qui viennent en fonction de leurs agendas. "Aujourd'hui, côté médecins, " on n'a toujours rien vu venir ", dit-on avec dépit. " C'est donc que des experts secrets sont désignés par le Ministre...En tout cas aucun contact n'a été pris avec nous. "Le ministre a tout juste laissé filtrer quelques informations, comme par exemple le fait que certains experts viennent de l'étranger. " Ils ne viennent pas en un claquement de doigts en Wallonie, juste parce qu'une motion a été votée au Parlement qui nécessite une précipitation. Ce sont des professeurs de haut vol, qui ont eux-mêmes des charges académiques, des contraintes d'agenda. "