La commission spéciale de la Chambre chargée d'examiner la gestion de l'épidémie de Covid-19 par la Belgique ne procédera finalement pas vendredi à l'audition du Dr. Hans Kluge, le directeur régional Europe de l'OMS. L'Organisation Mondiale de la Santé a finalement prévenu tôt le matin qu'elle ne viendrait pas. Plusieurs partis politiques demandent par ailleurs que cette commission devienne une commission d'enquête comme en France (photo).
"L'OMS m'a expliqué qu'elle en train d'écrire un rapport à destination des Etats membres", a indiqué le président de la commission Robby De Caluwe (Open Vld). "Et elle a fait savoir que nous pouvons envoyer des question écrites." Les députés auront la possibilité d'envoyer ces questions d'ici mercredi. "L'OMS s'est engagée à y répondre rapidement", a ajouté le président, suggérant qu'une séance ait lieu ultérieurement à propos du rapport de l'OMS.
"Cela remet en cause notre méthode de travail car nous avions prévu de commencer par la situation internationale", a déploré Patrick Prévot (PS), demandant d'insister pour entendre le Dr Kluge. "C'est un peu comme si, à un concert, nous n'avions que la première partie et pas le concert proprement dit", a estimé de son côté Mathieu Bihet (MR). "Cette annulation donne l'image au citoyen qu'il y a quelque chose que l'on ne veut pas dire.
L'OMS ne doit pas devenir l'abréviation d'Organisation Mondiale du Silence", a renchéri son collègue libéral Michel De Maegd.
"Ce que l'on vit aujourd'hui va se répéter. Le directeur de l'OMS a pourtant déjà donné des interviews dans la presse belge", a fait remarquer Catherine Fonck (cdH). Pour Sophie Rohonyi (DéFI), "on n'a aucune idée de l'échéance du moment où l'on pourra disposer du rapport."
La N-VA a dès lors demandé que la commission spéciale se transforme d'ores et déjà en commission d'enquête, afin de contraindre les personnes invitées à venir. "Nous devons être plus fermes", a fait valoir Kathleen Depoorter. Le Vlaams Belang s'est aussi montré favorable à cette possibilité, tout comme le PTB, en faveur depuis longtemps de cette formule.
Ce vendredi, la commission procédera à l'autre audition prévue, celle de Lieven De Raedt, chef de service relations internationales du SPF Santé publique.
Le président de la commission a par ailleurs confirmé que l'ensemble des documents demandés par les parlementaires sont à présent disponibles, dont 26.000 classés confidentiels. Cinq ordinateurs seront disponibles en permanence au secrétariat pour les consulter. "Pourquoi ne peut-on pas les consulter à domicile alors que allons chacun recevoir un login? ", s'est interrogée Sofie Merckx (PTB), qui a précédemment longuement insisté pour avoir accès à ces documents.
La commission est en outre toujours en recherche d'un quatrième expert, les deux experts choisis lors de la précédente séance ayant refusé la proposition. Cet expert sera néerlandophone.
Source : Belga
"L'OMS m'a expliqué qu'elle en train d'écrire un rapport à destination des Etats membres", a indiqué le président de la commission Robby De Caluwe (Open Vld). "Et elle a fait savoir que nous pouvons envoyer des question écrites." Les députés auront la possibilité d'envoyer ces questions d'ici mercredi. "L'OMS s'est engagée à y répondre rapidement", a ajouté le président, suggérant qu'une séance ait lieu ultérieurement à propos du rapport de l'OMS. "Cela remet en cause notre méthode de travail car nous avions prévu de commencer par la situation internationale", a déploré Patrick Prévot (PS), demandant d'insister pour entendre le Dr Kluge. "C'est un peu comme si, à un concert, nous n'avions que la première partie et pas le concert proprement dit", a estimé de son côté Mathieu Bihet (MR). "Cette annulation donne l'image au citoyen qu'il y a quelque chose que l'on ne veut pas dire. L'OMS ne doit pas devenir l'abréviation d'Organisation Mondiale du Silence", a renchéri son collègue libéral Michel De Maegd. "Ce que l'on vit aujourd'hui va se répéter. Le directeur de l'OMS a pourtant déjà donné des interviews dans la presse belge", a fait remarquer Catherine Fonck (cdH). Pour Sophie Rohonyi (DéFI), "on n'a aucune idée de l'échéance du moment où l'on pourra disposer du rapport." La N-VA a dès lors demandé que la commission spéciale se transforme d'ores et déjà en commission d'enquête, afin de contraindre les personnes invitées à venir. "Nous devons être plus fermes", a fait valoir Kathleen Depoorter. Le Vlaams Belang s'est aussi montré favorable à cette possibilité, tout comme le PTB, en faveur depuis longtemps de cette formule. Ce vendredi, la commission procédera à l'autre audition prévue, celle de Lieven De Raedt, chef de service relations internationales du SPF Santé publique. Le président de la commission a par ailleurs confirmé que l'ensemble des documents demandés par les parlementaires sont à présent disponibles, dont 26.000 classés confidentiels. Cinq ordinateurs seront disponibles en permanence au secrétariat pour les consulter. "Pourquoi ne peut-on pas les consulter à domicile alors que allons chacun recevoir un login? ", s'est interrogée Sofie Merckx (PTB), qui a précédemment longuement insisté pour avoir accès à ces documents. La commission est en outre toujours en recherche d'un quatrième expert, les deux experts choisis lors de la précédente séance ayant refusé la proposition. Cet expert sera néerlandophone.Source : Belga