Pour déployer la 5G dans certaines villes de Belgique d'ici 2020 comme le souhaite l'Europe, qui espère avoir à ce moment-là deux métropoles par pays prêtes pour cette technologie, il faudra que tous les acteurs concernés parviennent à s'entendre, ont convenu Huawei et Ericsson. Ces deux groupes, qu'avait rencontré lundi le ministre des Télécommunications et de l'Agenda numérique Alexander De Croo lors de sa visite au Mobile World Congress de Barcelone, travaillent actuellement au développement d'un tel réseau en Belgique.

Le grand défi réside dans la capacité à faire fi de la résistance des différents acteurs à travailler d'une autre façon et à collaborer. Ce qui inclut les Régions, qui disposent chacune de leur propre règlementation en matière de normes d'émissions ou d'installation de pylônes, estime Saskia Van Uffelen, CEO d'Ericsson Belux.

Elle plaide pour que l'on s'inspire du modèle scandinave où la collaboration entre les différentes industries (automobile, assurances, logistique, etc.) a commencé il y a de très nombreuses années et est beaucoup plus développée. "Chez nous, tout le monde est réfractaire au changement, y compris les opérateurs mobiles. Il faut se réinventer et apporter une valeur ajoutée", soutient-elle. "Et Ericsson tente de mettre ensemble les partenaires pour créer un écosystème. Sans ça, cela ne fonctionnera pas."

Un avis que partage Jeffrey De Wolf, vice-président de Huawei Technologies Belgium. Si on veut être un pays innovant, il faut un cadre réglementaire pour permettre le développement et le déploiement de la 5G. Etant donné que certaines compétences en la matière sont régionales, il faut avancer de manière coordonnée, au risque de compliquer encore davantage la vie des opérateurs, prévient-il.

Le monde politique se montre plutôt réceptif à ces remarques, relève-t-il. Il sent ainsi une véritable volonté de sa part de faire quelque chose et de ne pas refaire de la Belgique le dernier pays de la classe comme ce fut le cas avec la 4G à Bruxelles notamment. "Les signes sont bons et il faut les concrétiser en s'entendant. On a deux ans maximum pour y arriver", relève ce directeur pour la Belgique de Huawei, prédisant le début du déploiement de la 5G dans le pays en 2019.

Coup d'accélérateur

La 5G permettra aussi de donner un coup d'accélérateur à l'économie belge, prédit-elle. Prenant l'exemple de la chirurgie à distance que permet cette technologie, elle explique que cela permettra de conserver en Belgique les compétences tout en les exerçant à travers la planète entière. Viennent s'ajouter à cela les opportunités qui surgiront en termes de formation des étudiants en médecine, qui pourront faire des expérimentations grâce à la réalité virtuelle, illustre-t-elle.

Mais pour parvenir à utiliser au mieux les nouvelles technologies, il faut les compétences adéquates. Ericsson a ainsi participé au développement de BeCentral, un nouvel espace de 2.000 mètres carrés de formation numérique installé dans les étages supérieurs de la gare Centrale de Bruxelles.

Pour déployer la 5G dans certaines villes de Belgique d'ici 2020 comme le souhaite l'Europe, qui espère avoir à ce moment-là deux métropoles par pays prêtes pour cette technologie, il faudra que tous les acteurs concernés parviennent à s'entendre, ont convenu Huawei et Ericsson. Ces deux groupes, qu'avait rencontré lundi le ministre des Télécommunications et de l'Agenda numérique Alexander De Croo lors de sa visite au Mobile World Congress de Barcelone, travaillent actuellement au développement d'un tel réseau en Belgique. Le grand défi réside dans la capacité à faire fi de la résistance des différents acteurs à travailler d'une autre façon et à collaborer. Ce qui inclut les Régions, qui disposent chacune de leur propre règlementation en matière de normes d'émissions ou d'installation de pylônes, estime Saskia Van Uffelen, CEO d'Ericsson Belux.Elle plaide pour que l'on s'inspire du modèle scandinave où la collaboration entre les différentes industries (automobile, assurances, logistique, etc.) a commencé il y a de très nombreuses années et est beaucoup plus développée. "Chez nous, tout le monde est réfractaire au changement, y compris les opérateurs mobiles. Il faut se réinventer et apporter une valeur ajoutée", soutient-elle. "Et Ericsson tente de mettre ensemble les partenaires pour créer un écosystème. Sans ça, cela ne fonctionnera pas."Un avis que partage Jeffrey De Wolf, vice-président de Huawei Technologies Belgium. Si on veut être un pays innovant, il faut un cadre réglementaire pour permettre le développement et le déploiement de la 5G. Etant donné que certaines compétences en la matière sont régionales, il faut avancer de manière coordonnée, au risque de compliquer encore davantage la vie des opérateurs, prévient-il. Le monde politique se montre plutôt réceptif à ces remarques, relève-t-il. Il sent ainsi une véritable volonté de sa part de faire quelque chose et de ne pas refaire de la Belgique le dernier pays de la classe comme ce fut le cas avec la 4G à Bruxelles notamment. "Les signes sont bons et il faut les concrétiser en s'entendant. On a deux ans maximum pour y arriver", relève ce directeur pour la Belgique de Huawei, prédisant le début du déploiement de la 5G dans le pays en 2019.La 5G permettra aussi de donner un coup d'accélérateur à l'économie belge, prédit-elle. Prenant l'exemple de la chirurgie à distance que permet cette technologie, elle explique que cela permettra de conserver en Belgique les compétences tout en les exerçant à travers la planète entière. Viennent s'ajouter à cela les opportunités qui surgiront en termes de formation des étudiants en médecine, qui pourront faire des expérimentations grâce à la réalité virtuelle, illustre-t-elle.Mais pour parvenir à utiliser au mieux les nouvelles technologies, il faut les compétences adéquates. Ericsson a ainsi participé au développement de BeCentral, un nouvel espace de 2.000 mètres carrés de formation numérique installé dans les étages supérieurs de la gare Centrale de Bruxelles.