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La première société a mis au point un procédé de régénération des os au départ des tissus adipeux des patients, et la seconde commercialise des produits issus de la bactérie Akkermansia Muciniphila, dont les propriétés renforcent les fonctions de la barrière intestinale. La BEI intervient dans le cadre du programme "InvestEU" de l'Union européenne,Les deux sociétés sont en partie issues de recherches menées à l'UCLouvain. L'entreprise biopharmaceutique Novadip Biosciences, lancée en 2015, se base sur les découvertes scientifiques du Pr Denis Dufrane en matière de régénération des tissus osseux. Le procédé mis au point permet de transformer la graisse des patients en une structure osseuse naturelle. Les 18 millions prêtés par la BEI permettront la poursuite et le développement des études cliniques, ainsi que l'amélioration des méthodes de fabrication.The Akkermansia Company, fondée en 2016 suite à des travaux menés à l'UCLouvain et à la Wageningen University (Pays-Bas), utilise les propriétés uniques d'une bactérie symbiotique pour renforcer des fonctions cruciales pour la santé du métabolisme. L'entreprise spécialisée dans le microbiome obtient un prêt de 20 millions. "Nous utiliserons ce prêt d'amorçage-investissement pour accélérer nos activités commerciales et nos efforts en matière de recherche et développement, notamment en menant des essais cliniques supplémentaires", indique Michael Oredsson, le PDG d'Akkermansia Company.Du côté de la BEI, le vice-président Kris Peeters souligne le rôle clé joué en Europe par la recherche et les entreprises belges du secteur des sciences de la vie, avec lesquelles dix accords de prêt ont été signés par la BEI depuis 2018, pour un total de 208 millions d'euros.Belga