Tous les partis politiques font de la santé mentale l'un des chevaux de bataille des prochaines élections...
Le PS veut d'ailleurs en faire "une grande cause nationale". Tous sont d'accord: il faut augmenter l'offre de soins, améliorer l'accessibilité, travailleur sur de nouveaux trajets de soins,... C'est oublier le travail déjà accompli lors de cette législature.
Il est vrai que longtemps la santé mentale a été oubliée des politiques de santé. Mais ce n'est aujourd'hui plus le cas. On peut remercier le covid pour cela. Aujourd'hui la santé mentale est une des priorités de Frank Vandenbroucke, qui y a investi 152 millions d'euros dès 2021, via son "Masterplan Santé mentale".
Mais ne nous y trompons pas: la prise de conscience n'est pas celle de Vooruit, ou celle d'un autre parti. C'est une prise de conscience collective qui dépasse les frontières du pays. Aujourd'hui, les partis politiques enfoncent donc des portes ouvertes, et s'il faut évidemment continuer à investir pour la santé mentale, il y a un côté dérangeant dans l'opportunisme politique qui accompagne un débat qui fait l'unanimité, à l'instar du climat, de l'environnement et de la santé. À les entendre tous, on dirait que la santé mentale est devenue la priorité de leur parti. Mais en vérité, la santé mentale est simplement devenue l'une des priorités des citoyens, pour qui la santé est le deuxième enjeu des futures élections, juste derrière le pouvoir d'achat.
Le PS veut d'ailleurs en faire "une grande cause nationale". Tous sont d'accord: il faut augmenter l'offre de soins, améliorer l'accessibilité, travailleur sur de nouveaux trajets de soins,... C'est oublier le travail déjà accompli lors de cette législature. Il est vrai que longtemps la santé mentale a été oubliée des politiques de santé. Mais ce n'est aujourd'hui plus le cas. On peut remercier le covid pour cela. Aujourd'hui la santé mentale est une des priorités de Frank Vandenbroucke, qui y a investi 152 millions d'euros dès 2021, via son "Masterplan Santé mentale". Mais ne nous y trompons pas: la prise de conscience n'est pas celle de Vooruit, ou celle d'un autre parti. C'est une prise de conscience collective qui dépasse les frontières du pays. Aujourd'hui, les partis politiques enfoncent donc des portes ouvertes, et s'il faut évidemment continuer à investir pour la santé mentale, il y a un côté dérangeant dans l'opportunisme politique qui accompagne un débat qui fait l'unanimité, à l'instar du climat, de l'environnement et de la santé. À les entendre tous, on dirait que la santé mentale est devenue la priorité de leur parti. Mais en vérité, la santé mentale est simplement devenue l'une des priorités des citoyens, pour qui la santé est le deuxième enjeu des futures élections, juste derrière le pouvoir d'achat.