Selon une étude de l'Université de Hasselt, citée par le Dr Paul De Munck, les certificats de maladie d'un à trois jours sont au nombre de 3 à 3,6 millions par an et représente un coût approximatif évalué de 60 à 70 millions d'euros par an pour l'Inami. Une somme non négligeable. Pour le GBO, si une telle économie est réalisée via l'application de cette mesure, le montant épargné doit être directement affecté ailleurs dans le budget de la médecine générale pour d'autres besoins non ou insuffisamment couverts. Le syndicat estime que cette mesure n'aura qu'un impact très limité sur l'allègement des charges administratives et sur la surcharge des consultations, même si celle-ci peut fortement varier selon les contextes. Par ailleurs, pour le GBO, la suppression de ces certificats ne comporte pas de risque majeur de report de soins ou d'automédications inappropriées. "D'autant plus que les mesures en voie de finalisation en matière de phono-consultations et de vidéo-consultations permettront, si besoin, au patient et au médecin de décider ensemble si une consultation s'impose ou non."

Pour connaître l'avis de sa base, l'Absym a interrogé ses membres sur la suppression du certificat de maladie de courte durée envisagée par le gouvernement Vivaldi. En résumé, les médecins flamands y sont favorables (54% "pour" vs 46% "contre") et les médecins francophones y sont opposés (75,7% "contre" et 24,3% "pour") (lire en page 8). Les opposants à cette proposition avancent plusieurs arguments: une augmentation du coût pour la société à cause des abus, l'autodiagnostic erroné par le patient, le diagnostic tardif par le médecin avec des conséquences médicales plus graves et le risque plus élevé d'automédication (erronée). Les sondés ne sont par contre pas inquiets de la chute de revenus que cette mesure pourrait leur occasionner.

Selon une étude de l'Université de Hasselt, citée par le Dr Paul De Munck, les certificats de maladie d'un à trois jours sont au nombre de 3 à 3,6 millions par an et représente un coût approximatif évalué de 60 à 70 millions d'euros par an pour l'Inami. Une somme non négligeable. Pour le GBO, si une telle économie est réalisée via l'application de cette mesure, le montant épargné doit être directement affecté ailleurs dans le budget de la médecine générale pour d'autres besoins non ou insuffisamment couverts. Le syndicat estime que cette mesure n'aura qu'un impact très limité sur l'allègement des charges administratives et sur la surcharge des consultations, même si celle-ci peut fortement varier selon les contextes. Par ailleurs, pour le GBO, la suppression de ces certificats ne comporte pas de risque majeur de report de soins ou d'automédications inappropriées. "D'autant plus que les mesures en voie de finalisation en matière de phono-consultations et de vidéo-consultations permettront, si besoin, au patient et au médecin de décider ensemble si une consultation s'impose ou non."Pour connaître l'avis de sa base, l'Absym a interrogé ses membres sur la suppression du certificat de maladie de courte durée envisagée par le gouvernement Vivaldi. En résumé, les médecins flamands y sont favorables (54% "pour" vs 46% "contre") et les médecins francophones y sont opposés (75,7% "contre" et 24,3% "pour") (lire en page 8). Les opposants à cette proposition avancent plusieurs arguments: une augmentation du coût pour la société à cause des abus, l'autodiagnostic erroné par le patient, le diagnostic tardif par le médecin avec des conséquences médicales plus graves et le risque plus élevé d'automédication (erronée). Les sondés ne sont par contre pas inquiets de la chute de revenus que cette mesure pourrait leur occasionner.