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Le British Medical Journal confronte deux points de vue opposes sur le sujet.Oui, répond David Hunter, professeur de politique et gestion de la santé, le 1er avril marquera le début de la fin du système national de santé anglais. Il ne faut pas être un partisan des théories du complot pour conclure que le NHS, souligne Hunter, ne sera plus jamais le même. Les changements qui entrent en vigueur n'ont aucun précédent. Pour lui, la volonté de nombreux membres influents du gouvernement de Londres de démanteler le NHS est manifeste et ceci se fera de façon graduelle et " insidieuse ". Et si on veut sauver le NHS un vaste débat public s'impose, conclut Hunter.A l'opposé, Julian Le Grand, professeur d'économie et qui fut un conseiller important à l'époque de Tony Blair, répond non à la question initiale. Pour lui ce n'est pas la fin du NHS qui s'annonce. La concurrence renforcée introduite constituera le défi nécessaire pour améliorer les hôpitaux du NHS. La crainte de la privatisation qui se donne à voir lui semble bizarre, car de vastes parts du NHS, incluant la plupart des cabinets de MG, sont déjà privées.