Suite à l'accord avec les assistants, les indemnités aux maîtres de stage consacrant du temps à assurer les responsabilités de l'apprentissage, va tomber de 700 à 500 euros par assistant par mois, pour une charge dépassant 3.000 euros par mois. Cela dans une activité dont la diminution pénalise les recettes, sans parler de la qualité de la formation ; On ne parle jamais de la diminution d'expériences provoquée par l'augmentation du nombre des candidats spécialistes.

La position du président est exposée. Il y aura toujours des médecins pour trouver que ce n'est pas la tâche d'un syndicat de diminuer les revenus d'un médecin pour augmenter ceux d'un autre, qui risque d'ailleurs par après de brader ses exigences pour obtenir un poste dans des disciplines en pléthore. Syndicat essentiellement de spécialistes, l'Absym a la dure tâche d'obtenir une reconnaissance y compris financière pour ceux qui assument plus que jamais un service d'intérêt général, non sans risque comme l'infection de son président l'a démontré.

Le Dr Devos rappelle, par son départ, le défi rencontré par les médecins indépendants pour sauver leur vie de famille. Outre ses activités syndicales, le président de l'Absym, s'il n'est pas pensionné comme cela a été le cas, doit assumer en même temps, sa profession notamment dans son hôpital. Le Dr Devos y a accepté en outre la charge de surveyor de la qualité, mandaté par Canada Accréditation. Il travaille aussi au Conseil médical de son hôpital, confronté aux soucis quotidiens de la défense de ses confrères et d'une coopération-confrontation avec le gestionnaire. Il mène une vie active dans le parti politique pour lequel il a été conseiller communal. Le Covid n'a rien arrangé. Bref, vraiment beaucoup pour un seul homme. Il est impossible d'en venir à bout sans l'aide une équipe très compétente et disponible en permanence. Le Dr Devos a invoqué sa solitude : " Le financement par l'Etat des syndicats médicaux est tel qu'il est difficile d'avoir comme dans un cabinet ministériel des attachés à temps plein pour organiser l'encadrement. "

L'indispensable cabinet des présidents

Dès l'origine des chambres syndicales, alors que celles-ci étaient financées uniquement par les cotisations afin d'assurer leur complète indépendance, les fondateurs avaient organisé autour des dirigeants, une aide technique importante centrée sur des juristes spécialisés dans la matière et un secrétariat, les uns et les autres disponibles jour et nuit. Il arrivait que nous sortions de l'Inami après de longues nuits de négociations, au moment où les fonctionnaires arrivaient pour prendre leur travail. Et les discussions et analyses entre le président et les négociateurs et leurs conseillers, les délégations données à ceux-ci pour les travaux préparatoires, demandaient une confiance absolue. On ne leur attribuait pas la fonction d'admirateurs " beni- oui- oui " du patron, mais au contraire celle de " sparring partner ", bravant, si besoin, la mauvaise humeur du chef. Cette configuration est toujours actuelle et avec des moyens infiniment plus importants qui rendent difficilement compréhensible le manque d'appuis invoqué, sinon par des difficultés d'organisation.

Le Dr Devos rappelle, par son départ, le défi rencontré par les médecins indépendants pour sauver leur vie de famille

En 2019, pour affronter une période qui s'annonçait difficile, deux candidats ont exceptionnellement été élus ensemble pour partager le fardeau de l'Absym, le Dr Devos étant accompagné par le Dr Herry en tant que vice-président et qui devrait logiquement reprendre le flambeau pour terminer le mandat francophone... Le partage des tâches était donc prévu. Mais en plus, le président bénéficie encore toujours, du moins dans l'organisation théorique d'un soutien technique important. En effet, l'Absym partage le subside reçu de l'Inami entre les chambres en contrepartie de quoi les juristes de ces dernières participent aux négociations et c'est l'essentiel de leur activité de répondre aux demandes de l'Absym fédérale. Et, tout logiquement, les juristes et secrétaires de la chambre dont le président est élu, lui fournissent un soutien rapproché comme le ferait un Parti politique pour son élu. Sur le plan matériel, outre le personnel de l'Absym à Bruxelles, la chambre de Braine dédiait une secrétaire temps plein à son cabinet pour le décharger des soucis de liaison et communications (...)

Les économies constituant une réserve pour actions réunies jadis par l'équipe antérieure sont heureusement telles qu'elles permettent de financer largement les délégués et le président dans leurs activités, ainsi que les conseillers et attachés. Il n'y a donc nul besoin de supplier le gouvernement d'une aide qu'il fait chèrement payer pour fournir un appui sérieux au successeur du Dr Devos. A mon avis, l'Absym a les moyens d'être indépendante.

Suite à l'accord avec les assistants, les indemnités aux maîtres de stage consacrant du temps à assurer les responsabilités de l'apprentissage, va tomber de 700 à 500 euros par assistant par mois, pour une charge dépassant 3.000 euros par mois. Cela dans une activité dont la diminution pénalise les recettes, sans parler de la qualité de la formation ; On ne parle jamais de la diminution d'expériences provoquée par l'augmentation du nombre des candidats spécialistes. La position du président est exposée. Il y aura toujours des médecins pour trouver que ce n'est pas la tâche d'un syndicat de diminuer les revenus d'un médecin pour augmenter ceux d'un autre, qui risque d'ailleurs par après de brader ses exigences pour obtenir un poste dans des disciplines en pléthore. Syndicat essentiellement de spécialistes, l'Absym a la dure tâche d'obtenir une reconnaissance y compris financière pour ceux qui assument plus que jamais un service d'intérêt général, non sans risque comme l'infection de son président l'a démontré.Le Dr Devos rappelle, par son départ, le défi rencontré par les médecins indépendants pour sauver leur vie de famille. Outre ses activités syndicales, le président de l'Absym, s'il n'est pas pensionné comme cela a été le cas, doit assumer en même temps, sa profession notamment dans son hôpital. Le Dr Devos y a accepté en outre la charge de surveyor de la qualité, mandaté par Canada Accréditation. Il travaille aussi au Conseil médical de son hôpital, confronté aux soucis quotidiens de la défense de ses confrères et d'une coopération-confrontation avec le gestionnaire. Il mène une vie active dans le parti politique pour lequel il a été conseiller communal. Le Covid n'a rien arrangé. Bref, vraiment beaucoup pour un seul homme. Il est impossible d'en venir à bout sans l'aide une équipe très compétente et disponible en permanence. Le Dr Devos a invoqué sa solitude : " Le financement par l'Etat des syndicats médicaux est tel qu'il est difficile d'avoir comme dans un cabinet ministériel des attachés à temps plein pour organiser l'encadrement. "Dès l'origine des chambres syndicales, alors que celles-ci étaient financées uniquement par les cotisations afin d'assurer leur complète indépendance, les fondateurs avaient organisé autour des dirigeants, une aide technique importante centrée sur des juristes spécialisés dans la matière et un secrétariat, les uns et les autres disponibles jour et nuit. Il arrivait que nous sortions de l'Inami après de longues nuits de négociations, au moment où les fonctionnaires arrivaient pour prendre leur travail. Et les discussions et analyses entre le président et les négociateurs et leurs conseillers, les délégations données à ceux-ci pour les travaux préparatoires, demandaient une confiance absolue. On ne leur attribuait pas la fonction d'admirateurs " beni- oui- oui " du patron, mais au contraire celle de " sparring partner ", bravant, si besoin, la mauvaise humeur du chef. Cette configuration est toujours actuelle et avec des moyens infiniment plus importants qui rendent difficilement compréhensible le manque d'appuis invoqué, sinon par des difficultés d'organisation.En 2019, pour affronter une période qui s'annonçait difficile, deux candidats ont exceptionnellement été élus ensemble pour partager le fardeau de l'Absym, le Dr Devos étant accompagné par le Dr Herry en tant que vice-président et qui devrait logiquement reprendre le flambeau pour terminer le mandat francophone... Le partage des tâches était donc prévu. Mais en plus, le président bénéficie encore toujours, du moins dans l'organisation théorique d'un soutien technique important. En effet, l'Absym partage le subside reçu de l'Inami entre les chambres en contrepartie de quoi les juristes de ces dernières participent aux négociations et c'est l'essentiel de leur activité de répondre aux demandes de l'Absym fédérale. Et, tout logiquement, les juristes et secrétaires de la chambre dont le président est élu, lui fournissent un soutien rapproché comme le ferait un Parti politique pour son élu. Sur le plan matériel, outre le personnel de l'Absym à Bruxelles, la chambre de Braine dédiait une secrétaire temps plein à son cabinet pour le décharger des soucis de liaison et communications (...)Les économies constituant une réserve pour actions réunies jadis par l'équipe antérieure sont heureusement telles qu'elles permettent de financer largement les délégués et le président dans leurs activités, ainsi que les conseillers et attachés. Il n'y a donc nul besoin de supplier le gouvernement d'une aide qu'il fait chèrement payer pour fournir un appui sérieux au successeur du Dr Devos. A mon avis, l'Absym a les moyens d'être indépendante.