La Dre Éline Madelpuech a, elle, été récompensée par le Prix du TFE du jury de la SSM-J. Les deux prix ont été remis ce samedi, à Namur, lors de la Journée de la SSM-J dédiée aux jeunes généralistes.
Le grand gagnant du Prix du Généraliste 2024 est enfin connu : c'est le le TFE du Dr Simon Guisset (UCLouvain) qui a recueilli le plus de suffrages de nos lecteurs lors du vote en ligne qui s'est déroulé tout cet été. Pour son travail de fin d'études de master de spécialisation en médecine générale, le jeune médecin généraliste d'Orbais (Perwez, Brabant wallon) s'est intéressé au " temps qui reste ", s'interrogeant sur " Comment les médecins généralistes accompagnent l'incertitude autour du temps de la fin de vie chez leurs patients suivis en soins palliatifs au domicile ? "
Les prix ont été remis ce samedi, traditionnellement à l'occasion de la journée que la SSM-J - la " petite soeur " de la SSMG - organise tout spécialement à l'automne pour les jeunes médecins généralistes. Cette année, le thème de l'événement était " la sexualité ". Une plénière a ouvert le sujet avec le Dr Maxence Ouafik, lauréat du Prix du TFE de la SSM-J l'an dernier, accompagné d'Emmanuelle Joiris, sexologue, tous deux de l'ULiège. Trois ateliers en petits groupes ont ensuite permis d'aborder différents aspects de la thématique : sexualité et interculturalité en collaboration avec le Gams de Namur, les violences sexuelles au sens large avec le CPVS de Namur et la sexualité comme marqueur de santé avec la SSUB (Société des sexologues universitaires de Belgique).
Les prix ont été remis par Laurent Zanella, rédacteur en chef du journal du Médecin, et le Dr Alexandre Kheirallah, de la SSMG. La Dre Éline Madelpuech (ULB), actuellement à Singapour où elle effectue un MBA, a présenté son travail à ses collègues via une petite vidéo dans laquelle elle a notamment présenté son parcours atypique (elle avait commencé son assistanat par la médecine interne en 2020... et s'est retrouvée plongée en plein épisode covid). Pour son TFE de médecine générale, la jeune généraliste s'est penchée sur le " dépistage des violences intrafamiliales (VIF) chez les patients consommant des psychotropes ".
Le Dr Guisset a expliqué sa démarche: " C'est un sujet que me tient particulièrement à coeur et qui, je pense, nous concerne tous en tant que médecins généralistes ", a-t-il entamé, interrogeant l'assemblée sur son expérience de la fin de vie des patients - de nombreuses mains se lèvent -, avant de présenter son travail à ses confrères et consoeurs. Les résultats de son étude qualitative sont présentés comme une métaphore : une traversée de l'océan qui symbolise la prise en charge complexe des patients en fin de vie par les généralistes qui naviguent avec le patient, ses proches et les autres soignants impliqués. " Le patient en fin de vie s'embarque pour un voyage incertain et inéluctable, la certitude de la mort est bien là, mais on ne sait pas comment va se passer le voyage ", explique Simon Guisset. Le patient est le 'commandant' de bord, mais il peut s'appuyer sur l'équipage, dont son médecin traitant en tant que 'navigateur' et les 'secouristes de pleine mer', soit les équipes mobiles de soins palliatifs à appeler dans les situations plus difficiles. " Une traversée dans une mer changeante, avec ses hauts et ses bas. " Un outil (dont nous vous reparlerons bientôt) a été développé dans le sillage du TFE, une " valise " sorte de boîte à outils pour le MG accompagnateur de fin de vie.
Le grand gagnant du Prix du Généraliste 2024 est enfin connu : c'est le le TFE du Dr Simon Guisset (UCLouvain) qui a recueilli le plus de suffrages de nos lecteurs lors du vote en ligne qui s'est déroulé tout cet été. Pour son travail de fin d'études de master de spécialisation en médecine générale, le jeune médecin généraliste d'Orbais (Perwez, Brabant wallon) s'est intéressé au " temps qui reste ", s'interrogeant sur " Comment les médecins généralistes accompagnent l'incertitude autour du temps de la fin de vie chez leurs patients suivis en soins palliatifs au domicile ? "Les prix ont été remis ce samedi, traditionnellement à l'occasion de la journée que la SSM-J - la " petite soeur " de la SSMG - organise tout spécialement à l'automne pour les jeunes médecins généralistes. Cette année, le thème de l'événement était " la sexualité ". Une plénière a ouvert le sujet avec le Dr Maxence Ouafik, lauréat du Prix du TFE de la SSM-J l'an dernier, accompagné d'Emmanuelle Joiris, sexologue, tous deux de l'ULiège. Trois ateliers en petits groupes ont ensuite permis d'aborder différents aspects de la thématique : sexualité et interculturalité en collaboration avec le Gams de Namur, les violences sexuelles au sens large avec le CPVS de Namur et la sexualité comme marqueur de santé avec la SSUB (Société des sexologues universitaires de Belgique).Les prix ont été remis par Laurent Zanella, rédacteur en chef du journal du Médecin, et le Dr Alexandre Kheirallah, de la SSMG. La Dre Éline Madelpuech (ULB), actuellement à Singapour où elle effectue un MBA, a présenté son travail à ses collègues via une petite vidéo dans laquelle elle a notamment présenté son parcours atypique (elle avait commencé son assistanat par la médecine interne en 2020... et s'est retrouvée plongée en plein épisode covid). Pour son TFE de médecine générale, la jeune généraliste s'est penchée sur le " dépistage des violences intrafamiliales (VIF) chez les patients consommant des psychotropes ".Le Dr Guisset a expliqué sa démarche: " C'est un sujet que me tient particulièrement à coeur et qui, je pense, nous concerne tous en tant que médecins généralistes ", a-t-il entamé, interrogeant l'assemblée sur son expérience de la fin de vie des patients - de nombreuses mains se lèvent -, avant de présenter son travail à ses confrères et consoeurs. Les résultats de son étude qualitative sont présentés comme une métaphore : une traversée de l'océan qui symbolise la prise en charge complexe des patients en fin de vie par les généralistes qui naviguent avec le patient, ses proches et les autres soignants impliqués. " Le patient en fin de vie s'embarque pour un voyage incertain et inéluctable, la certitude de la mort est bien là, mais on ne sait pas comment va se passer le voyage ", explique Simon Guisset. Le patient est le 'commandant' de bord, mais il peut s'appuyer sur l'équipage, dont son médecin traitant en tant que 'navigateur' et les 'secouristes de pleine mer', soit les équipes mobiles de soins palliatifs à appeler dans les situations plus difficiles. " Une traversée dans une mer changeante, avec ses hauts et ses bas. " Un outil (dont nous vous reparlerons bientôt) a été développé dans le sillage du TFE, une " valise " sorte de boîte à outils pour le MG accompagnateur de fin de vie.Vous pouvez retrouver les six candidats, leurs TFE et leurs portraits sur notre site. Plus d'infos sur la journée de la SSM-J dans notre prochaine édition du journal du Médecin, qui paraîtra le mardi 5 novembre.