L'année dernière, les autorités britanniques auraient eu recours aux services du Natinal Health Service (NHS) pour récolter les données de 8.000 migrants. C'est ce qui ressort d'un article publié dans le Guardian.
"Nous sommes des médecins, pas des gardes-frontières !", réagit le directeur de Médecins du Monde en Angleterre, Leigh Dayne."C'est une énorme violation du secret médical et de la relation de confiance entre un patient et son médecin."
Une note officielle - memorandum of understanding - du 24 janvier montre que le NHS (National Health Service) anglais est légalement tenu de transmettre les données non médicales de patients sur requête du Home Office britannique. Bien que le NHS puisse refuser de divulguer ces données, s'il est estimé que cette demande ne sert pas l'intérêt public, un fonctionnaire britannique a tout de même affirmé que "s'agissant d'informations administratives, ressortant de la part la moins intrusive de la sphère privée, la divulgation de ces données est d'autant plus facile à justifier que le seuil de l'intérêt public est plus bas." Ces données incluent le nom, l'adresse, les coordonnées du médecin ainsi que la date à laquelle celui-ci a été consulté.
Le Guardian affirme par ailleurs qu'un accord similaire existe entre l'office de l'immigration et le département de l'éducation, afin de pister les personnes potentiellement en situation illégale.
Cette pratique existe apparemment depuis des années, mais le nombre de requêtes aurait apparemment triplé depuis 2014. Des chiffres révélateurs, d'après MdM, du fait que le gouvernement de Theresa May a redoublé d'efforts pour créer un "environnement hostile" pour les migrants irréguliers.
"Nous nous opposons fermement à l'utilisation par le gouvernement des données du NHS dans leur chasse aux migrants irréguliers.", ajoute Leigh Danes.
"Cela conduit à ce que de nombreuses personnes vulnérables - des femmes enceintes, des enfants, des malades graves ou chroniques - n'osent plus du tout se rendre chez le docteur !"
"Nous sommes des médecins, pas des gardes-frontières !", réagit le directeur de Médecins du Monde en Angleterre, Leigh Dayne."C'est une énorme violation du secret médical et de la relation de confiance entre un patient et son médecin."Une note officielle - memorandum of understanding - du 24 janvier montre que le NHS (National Health Service) anglais est légalement tenu de transmettre les données non médicales de patients sur requête du Home Office britannique. Bien que le NHS puisse refuser de divulguer ces données, s'il est estimé que cette demande ne sert pas l'intérêt public, un fonctionnaire britannique a tout de même affirmé que "s'agissant d'informations administratives, ressortant de la part la moins intrusive de la sphère privée, la divulgation de ces données est d'autant plus facile à justifier que le seuil de l'intérêt public est plus bas." Ces données incluent le nom, l'adresse, les coordonnées du médecin ainsi que la date à laquelle celui-ci a été consulté. Le Guardian affirme par ailleurs qu'un accord similaire existe entre l'office de l'immigration et le département de l'éducation, afin de pister les personnes potentiellement en situation illégale.Cette pratique existe apparemment depuis des années, mais le nombre de requêtes aurait apparemment triplé depuis 2014. Des chiffres révélateurs, d'après MdM, du fait que le gouvernement de Theresa May a redoublé d'efforts pour créer un "environnement hostile" pour les migrants irréguliers."Nous nous opposons fermement à l'utilisation par le gouvernement des données du NHS dans leur chasse aux migrants irréguliers.", ajoute Leigh Danes. "Cela conduit à ce que de nombreuses personnes vulnérables - des femmes enceintes, des enfants, des malades graves ou chroniques - n'osent plus du tout se rendre chez le docteur !"