Le département de la Santé a séparément proposé une nouvelle réglementation afin de forcer les assureurs privés à permettre à leurs assurés, avant une intervention ou un traitement médical, de voir combien cela leur coûtera.
Ce type de visibilité s'apparente aujourd'hui souvent à un parcours du combattant pour les patients, qui acceptent souvent de se faire opérer sans avoir de certitude sur leur facture finale.
"Dans le statu quo, les prix des soins sont aussi transparents que de la boue pour les patients", a déclaré l'administratrice des Centers for Medicare & Medicaid Services, Seema Verma. La transparence requise par le gouvernement Trump "alimentera le moteur de la concurrence entre hôpitaux et assureurs", selon elle.
Aux Etats-Unis, les prix des procédures ne sont pas fixés par une autorité centrale. Ils sont négociés entre les hôpitaux et les compagnies d'assurance privées, qui couvrent environ la moitié de la population.
Pour une même opération du genou, un grand assureur obtiendra de meilleurs prix qu'un petit assureur. Un réseau hospitalier qui détient un monopole dans une ville est également capable de fixer des prix plus élevés qu'ailleurs où plusieurs hôpitaux sont en concurrence.
Ces prix négociés sont aujourd'hui confidentiels. Non seulement les assureurs ne connaissent pas les prix payés par leurs concurrents, mais le patient ignore combien il devra payer de sa poche.
Par exemple, un patient qui est couvert à 80% par son assureur pour une procédure donnée ne peut souvent pas savoir à combien s'élèvera son reste à charge de 20%, qui peut se monter à des milliers de dollars. La réglementation proposée vendredi vise à éviter ces surprises.
Les deux décisions devraient toutefois être contestées en justice par le secteur hospitalier.
Le médecin de Donald Trump écarte toute "spéculation" sur une douleur à la poitrine
Le médecin de Donald Trump a annoncé que le président américain, contrairement à certaines informations, n'avait souffert d'aucune douleur à la poitrine, dans un rapport publié lundi à la suite d'une visite médicale "de routine, qui était prévue".
Le milliardaire new-yorkais, 73 ans, a passé un peu plus d'une heure samedi à l'hôpital militaire Walter Reed, près de Washington, pour "des examens, des analyses et des discussions" avec le corps médical, a précisé le médecin du président, Sean Conley, dans un communiqué publié par la Maison Blanche.
"En dépit de certaines spéculations, le président n'a pas ressenti de douleur à la poitrine, et n'a été ni diagnostiqué ni traité pour des problèmes urgents ou aigus", a-t-il ajouté. "Particulièrement, il n'a subi aucun examen cardiaque spécifique ni aucune évaluation neurologique".
Des rumeurs voulaient que l'examen médical subi par Donald Trump ait été imprévu et déclenché par des douleurs à la poitrine, qui peuvent être le signe de problèmes cardiaques notamment.
"En raison d'incertitudes d'agenda, l'information sur sa visite avait été gardée confidentielle", poursuit le Dr Conley dans le communiqué où sont également donnés des détails sur le taux de cholestérol du président américain.
Lors de son précédent examen en février, M. Conley avait établi que son célèbre patient était "en très bonne santé". Donald Trump, amateur de junk food mais beaucoup moins d'exercice physique, pesait alors 110 kilos.
La porte-parole de la Maison Blanche Stephanie Grisham (photo) avait affirmé samedi que le président avait profité d'un week-end de libre pour effectuer la première partie de sa visite médicale annuelle, avant "une année 2020 très occupée", où il tentera de se faire réélire.
En 2018, le médecin d'alors de Donald Trump, Ronny Jackson, avait tenu une conférence de presse inhabituellement détaillée où il avait vanté les "gènes incroyables" du magnat de l'immobilier.
Peu après Donald Trump avait voulu promouvoir le docteur Jackson à la tête du département des Anciens combattants, avant que celui-ci ne refuse finalement le poste.