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Le secteur lui-même demandait un assouplissement de la mesure.Sur proposition du Risk Management Group (RMG), groupe d'experts au sein du SPF Santé publique,un plan à trois niveaux de risque a été validé. Il a été testé ces dernières semaines. Actuellement, le pays se trouve au niveau intermédiaire "2".Au niveau 1, la situation épidémiologique est maîtrisée. Les masques buccaux ne sont pas recommandés, à l'exception, par exemple, de la prise en charge des patients immunodéprimés. Au niveau 3, il existe par contre une circulation virale élevée avec un risque élevé de surcharge du système de santé. Dans ce cas, le port du masque est fortement recommandé pour tous dans le secteur de la santé et dans l'ensemble des établissements de santé.Au niveau 2, les recommandations visent une utilisation ciblée des masques pour éviter le transfert de patients ou une pression accrue sur le système de santé. Il concerne également les contacts étroits en soins infirmiers à domicile. "Après trois ans, je suis heureux que nous puissions supprimer l'obligation générale de porter le masque partout et tout le temps dans le secteur des soins, et la remplacer par un plan axé sur une utilisation ciblée", réagit le ministre fédéral Frank Vandenbroucke (Vooruit). "Évidemment, il ne faut pas oublier que le masque reste particulièrement utile pour empêcher la transmission des virus (pas uniquement le Covid), certainement dans un hôpital, ou lorsque vous allez chez le généraliste, par exemple, et que vous vous trouvez dans la salle d'attente avec d'autres personnes malades." "Dans le contexte actuel, le port du masque est fortement recommandé dans toutes les interactions entre patients, ou entre patients et prestataires de soins. Cela peut changer si la circulation des virus circulatoires diminue", ajoute M. Vandenbroucke. "Les prestataires de soins peuvent désormais évaluer correctement par eux-mêmes quand il est nécessaire de porter un masque", complète la ministre flamande Hilde Crevits (CD&V).BELGA