"Depuis quelques mois, des négociations sont en cours à propos du statut des médecins assistants candidats spécialisation (MACS). L'objectif, qui est de mettre en place un contrat de travail et de stage homogène dans tout le pays, semble impossible à atteindre tant les prises de positions autour de la table de négociations sont incompatibles. De là, une gronde qui se répand parmi les Macs, en particulier du côté francophone, et qui menace d'impacter le fonctionnement de nos hôpitaux de stage ...", regrette le réseau Iris, qui recense près de 400 Macs.

"Nos hôpitaux comptent beaucoup de services de stage et l'intégration à part entière des Macs dans ces équipes permet de maintenir la qualité de soins optimale pour nos patients, ce qui est notre priorité absolue. Cette intégration passe par le respect mutuel. Elle passe aussi par des conditions de travail décentes, tenant compte d'un certain équilibre avec la vie privée et adaptées aux nécessités d'un apprentissage long, exigeant et intensif des différentes spécialités médicales et de la vie en hôpital."

Le réseau des hôpitaux publics bruxellois avance que ses conditions actuelles "sont fort proches des revendications des représentants des candidats spécialistes, avec des horaires prévisionnels, avec des temps de repos assurés, avec une indemnisation correcte des gardes et des heures supplémentaires, avec un nombre de jours de congés annuels comparable aux autres médecins, ..."

Deux principes clés

Dans le cadre des négociations fédérales en cours sur le statut des candidats spécialistes, le réseau Iris a mandaté un expert afin de défendre sa vision et ses conditions négociées depuis des années avec les représentants des Macs au sein du réseau et afin de soutenir l'instauration d'un régime de couverture sociale satisfaisant en cas de maladie.

Le réseau cite deux principes qu'il estime essentiels pour réussir cette réforme :

1) Considérer qu'il s'agit de conditions minimales à respecter dans tout le pays, tout en laissant la liberté aux hôpitaux de conserver celles qui sont en vigueur si elles sont plus favorables. "Le message doit être clair pour tous : nous avons réussi à instaurer un accord avec nos MACS sur un statut équilibré ; il n'est pas envisageable pour nous de revoir à la baisse nos contrats de stage."

2) Adapter le financement à ces conditions minimaleset verser ce financement à ceux qui payent les stagiaires, c'est-à-dire dans notre cas aux hôpitaux et non aux maîtres de stage.

"Depuis quelques mois, des négociations sont en cours à propos du statut des médecins assistants candidats spécialisation (MACS). L'objectif, qui est de mettre en place un contrat de travail et de stage homogène dans tout le pays, semble impossible à atteindre tant les prises de positions autour de la table de négociations sont incompatibles. De là, une gronde qui se répand parmi les Macs, en particulier du côté francophone, et qui menace d'impacter le fonctionnement de nos hôpitaux de stage ...", regrette le réseau Iris, qui recense près de 400 Macs. "Nos hôpitaux comptent beaucoup de services de stage et l'intégration à part entière des Macs dans ces équipes permet de maintenir la qualité de soins optimale pour nos patients, ce qui est notre priorité absolue. Cette intégration passe par le respect mutuel. Elle passe aussi par des conditions de travail décentes, tenant compte d'un certain équilibre avec la vie privée et adaptées aux nécessités d'un apprentissage long, exigeant et intensif des différentes spécialités médicales et de la vie en hôpital."Le réseau des hôpitaux publics bruxellois avance que ses conditions actuelles "sont fort proches des revendications des représentants des candidats spécialistes, avec des horaires prévisionnels, avec des temps de repos assurés, avec une indemnisation correcte des gardes et des heures supplémentaires, avec un nombre de jours de congés annuels comparable aux autres médecins, ..." Dans le cadre des négociations fédérales en cours sur le statut des candidats spécialistes, le réseau Iris a mandaté un expert afin de défendre sa vision et ses conditions négociées depuis des années avec les représentants des Macs au sein du réseau et afin de soutenir l'instauration d'un régime de couverture sociale satisfaisant en cas de maladie. Le réseau cite deux principes qu'il estime essentiels pour réussir cette réforme : 1) Considérer qu'il s'agit de conditions minimales à respecter dans tout le pays, tout en laissant la liberté aux hôpitaux de conserver celles qui sont en vigueur si elles sont plus favorables. "Le message doit être clair pour tous : nous avons réussi à instaurer un accord avec nos MACS sur un statut équilibré ; il n'est pas envisageable pour nous de revoir à la baisse nos contrats de stage."2) Adapter le financement à ces conditions minimaleset verser ce financement à ceux qui payent les stagiaires, c'est-à-dire dans notre cas aux hôpitaux et non aux maîtres de stage.