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"Il s'agit de la plus forte contribution jamais fournie par un seul secteur pour le maintien en équilibre du budget des soins de santé", déclare Catherine Rutten, CEO de pharma.be, suite aux mesures d'économies jamais vues dans le secteur et décidées par le gouvernement. "Par ailleurs, le secteur pharmaceutique est le seul secteur à devoir se contenter d'un budget inférieur à celui de l'année précédente. En tant que partenaire responsable, nous apportons une contribution majeure à la durabilité de notre système de soins de santé. Mais en ce qui nous concerne, les critiques de ces dernières semaines à l'encontre de notre secteur peuvent maintenant cesser.""Ce sont des économies très lourdes. Jamais auparavant un seul secteur n'a dû autant contribuer au maintien à niveau du budget des soins de santé", poursuit Catherine Rutten, CEO de pharma.be. "Ces 452 millions d'euros impactent très fortement nos entreprises. Nous sommes le seul secteur des soins de santé dont le budget sera inférieur à celui de l'année précédente (-0,2 %), alors que le budget des soins de santé progresse de manière globale." Parmi ce demi-milliard d'économies, le poste le plus important concerne les ristournes consenties dans le cadre de l'article 81 (contrats avec la Commission de remboursement des médicaments pour les médicaments vraiment innovants) pour un montant de 193 millions. Viennent ensuite divers postes comme la prescription plus rationnelle des antibiotiques, le pourcentage minimum (60%) de médicaments bonmarché et l'encouragement des biosimilaires.Pharma.be a toutefois avalisé la proposition d'épargner plus de 900 millions sur le budget de l'Inami en raison du fait que l'effort ne remet pas en question le Pacte d'avenir signé avec Maggie De Block et que "de nombreuses mesures qui aiguisent plus avant la concurrence sur le marché off-patent permettront aussi d'innover encore à l'avenir". Pharma.be va toutefois mesurer à l'avenir l'équité de l'accord budgétaire et avertit qu'un tel effort ne pourra pas être supporté une seconde fois. "Les efforts produits pour assurer la durabilité et la viabilité financière du système sont désormais consignés noir sur blanc."