L'augmentation du nombre de cas en 2023 (96.969 cas précisément dans 28 pays) s'élève à 31% par rapport à 2022, selon l'ECDC. Entre 2014 et 2023, le taux de notification a grimpé de 321%. Le taux en 2023 est le plus élevé enregistré depuis le début de la surveillance européenne des infections sexuellement transmissibles en 2009.

Les jeunes femmes de 20 à 24 ans sont particulièrement concernées (+46% - 72 cas pour 100.000 habitants), de même que les jeunes hommes de 25 à 34 ans (131 cas pour 100.000 habitants). Les HSH (hommes ayant du sexe avec des hommes) représentaient plus de la moitié des cas déclarés (58 %) en 2023.

Les raisons de cette tendance ne sont pas claires, mais l'ECDC avance, comme explications possibles, un moindre usage du préservatif et le fait d'avoir davantage de partenaires sexuels. Cette hausse du nombre de diagnostics est bien due à un nombre d'infections en hausse, et pas seulement à un meilleur dépistage.

Autre motif d'inquiétude : la bactérie responsable de la gonorrhée (Neisseria gonorrhoeae) est de plus en plus résistante aux antibiotiques. La prévention, et en particulier le recours à un préservatif, reste donc particulièrement importante.

Selon l'ECDC, d'autres IST comme la syphilis et la chlamydia voient également leurs cas augmenter. La chlamydia est l'IST la plus fréquemment diagnostiquée en Belgique (218/100.000 habitant) et en Europe. "La gonorrhée a connu la plus forte augmentation du nombre estimé de diagnostics", soulignait Sciensano en novembre dernier dans son rapport 2023 sur les IST en Belgique. "La gonorrhée est la deuxième IST la plus fréquemment signalée en 2023, avec un nombre estimé de diagnostics de 147/100 000 habitants."

L'augmentation du nombre de cas en 2023 (96.969 cas précisément dans 28 pays) s'élève à 31% par rapport à 2022, selon l'ECDC. Entre 2014 et 2023, le taux de notification a grimpé de 321%. Le taux en 2023 est le plus élevé enregistré depuis le début de la surveillance européenne des infections sexuellement transmissibles en 2009.Les jeunes femmes de 20 à 24 ans sont particulièrement concernées (+46% - 72 cas pour 100.000 habitants), de même que les jeunes hommes de 25 à 34 ans (131 cas pour 100.000 habitants). Les HSH (hommes ayant du sexe avec des hommes) représentaient plus de la moitié des cas déclarés (58 %) en 2023.Les raisons de cette tendance ne sont pas claires, mais l'ECDC avance, comme explications possibles, un moindre usage du préservatif et le fait d'avoir davantage de partenaires sexuels. Cette hausse du nombre de diagnostics est bien due à un nombre d'infections en hausse, et pas seulement à un meilleur dépistage.Autre motif d'inquiétude : la bactérie responsable de la gonorrhée (Neisseria gonorrhoeae) est de plus en plus résistante aux antibiotiques. La prévention, et en particulier le recours à un préservatif, reste donc particulièrement importante. Selon l'ECDC, d'autres IST comme la syphilis et la chlamydia voient également leurs cas augmenter. La chlamydia est l'IST la plus fréquemment diagnostiquée en Belgique (218/100.000 habitant) et en Europe. "La gonorrhée a connu la plus forte augmentation du nombre estimé de diagnostics", soulignait Sciensano en novembre dernier dans son rapport 2023 sur les IST en Belgique. "La gonorrhée est la deuxième IST la plus fréquemment signalée en 2023, avec un nombre estimé de diagnostics de 147/100 000 habitants."