L'informatique médicale actuelle tend à entretenir naturellement un déséquilibre entre les fonctionnalités nécessaires à la gestion, en haut et les applications indispensables à une communication centrée sur les malades et leurs médecins, en bas. Jusqu'ici, aucun programme ne permet de mettre en contact rapidement des prestataires détenteurs chacun d'informations essentielles sur un patient.

Il est facile d'accuser les firmes de logiciels, les institutions, les autorités, mais nous devrions aussi nous demander si à notre niveau, la simple communication autour d'un patient particulier ne devrait pas être une priorité.

Les médecins auraient tort de se laisser tenter par les sirènes disant que la lecture automatique du langage médical libre et les logiciels de codification vont leur permettre de faire l'impasse sur toute réflexion stratégique en la matière.

"Dans mon pays, les médecins doivent voir un patient toutes les 15 minutes et ils en passent 12 à faire les formulaires sur le PC". Personne en Belgique ne veut aller vers ça. Ou, peut-être, y courrons nous déjà sans le voir ?

Je consulte avec le PC de biais, parlant avec les patients et tapant sur le clavier. Contrairement à ce que nous lisons souvent, il est parfaitement possible d'être à l'écoute et de préparer un rapport.

Le problème est le nombre de clics nécessaires pour taper la bonne information au bon endroit. Il y a là d'énormes possibilités d'amélioration. Mais cela ne se fera pas sans des initiatives venant de nous-mêmes. Pour cette raison, MEDISPRING, projet de coopérative médicale ambitionnant de réaliser un logiciel maîtrisé par les utilisateurs, est terriblement intéressant.

Si la profession ne bouge pas, les outils viendront d'ailleurs comme nous le vivons dans tous les autres domaines d'activité où des applications de plus en plus accessibles proposent des services qui vont changer les relations de pouvoir et de savoir entre les gens. Les exigences de confidentialité peuvent parfaitement être satisfaites si le patient et ses quelques médecins restent les gardiens des informations.

Reprendre quelque peu la main sur la manière de communiquer entre nous et avec les patients par l'informatique, ne veut pas dire aller contre les réalisations utiles existantes, mais corriger le déséquilibre entre le sommet et la base.

Toutes les initiatives en ce sens méritent d'être encouragées. L'Absym veut aussi apporter sa pierre à la réflexion sur l'informatique.

"Mais oui, vous pensez comme nous ! " Moins de règles et plus de communication par des moyens simples et intuitifs !

Les médecins doivent s'intéresser à l'évolution inéluctable de leur métier sous l'éperon digital. Comme utilisateurs, ils doivent oeuvrer à une véritable informatique de soutien au service des patients.

" L'e Santé pour les nuls - Vices et Vertus " Samedi 9 juin 2018, de 9h00 à 12h30 Glaverbel Building, chaussée de la Hulpe 166 - 1170 Watermael-Boisfort.

info@bru.absym-bvas.beou 02/649.80.40

L'informatique médicale actuelle tend à entretenir naturellement un déséquilibre entre les fonctionnalités nécessaires à la gestion, en haut et les applications indispensables à une communication centrée sur les malades et leurs médecins, en bas. Jusqu'ici, aucun programme ne permet de mettre en contact rapidement des prestataires détenteurs chacun d'informations essentielles sur un patient.Il est facile d'accuser les firmes de logiciels, les institutions, les autorités, mais nous devrions aussi nous demander si à notre niveau, la simple communication autour d'un patient particulier ne devrait pas être une priorité.Les médecins auraient tort de se laisser tenter par les sirènes disant que la lecture automatique du langage médical libre et les logiciels de codification vont leur permettre de faire l'impasse sur toute réflexion stratégique en la matière."Dans mon pays, les médecins doivent voir un patient toutes les 15 minutes et ils en passent 12 à faire les formulaires sur le PC". Personne en Belgique ne veut aller vers ça. Ou, peut-être, y courrons nous déjà sans le voir ?Je consulte avec le PC de biais, parlant avec les patients et tapant sur le clavier. Contrairement à ce que nous lisons souvent, il est parfaitement possible d'être à l'écoute et de préparer un rapport.Le problème est le nombre de clics nécessaires pour taper la bonne information au bon endroit. Il y a là d'énormes possibilités d'amélioration. Mais cela ne se fera pas sans des initiatives venant de nous-mêmes. Pour cette raison, MEDISPRING, projet de coopérative médicale ambitionnant de réaliser un logiciel maîtrisé par les utilisateurs, est terriblement intéressant.Si la profession ne bouge pas, les outils viendront d'ailleurs comme nous le vivons dans tous les autres domaines d'activité où des applications de plus en plus accessibles proposent des services qui vont changer les relations de pouvoir et de savoir entre les gens. Les exigences de confidentialité peuvent parfaitement être satisfaites si le patient et ses quelques médecins restent les gardiens des informations.Reprendre quelque peu la main sur la manière de communiquer entre nous et avec les patients par l'informatique, ne veut pas dire aller contre les réalisations utiles existantes, mais corriger le déséquilibre entre le sommet et la base.Toutes les initiatives en ce sens méritent d'être encouragées. L'Absym veut aussi apporter sa pierre à la réflexion sur l'informatique."Mais oui, vous pensez comme nous ! " Moins de règles et plus de communication par des moyens simples et intuitifs !Les médecins doivent s'intéresser à l'évolution inéluctable de leur métier sous l'éperon digital. Comme utilisateurs, ils doivent oeuvrer à une véritable informatique de soutien au service des patients." L'e Santé pour les nuls - Vices et Vertus " Samedi 9 juin 2018, de 9h00 à 12h30 Glaverbel Building, chaussée de la Hulpe 166 - 1170 Watermael-Boisfort.info@bru.absym-bvas.beou 02/649.80.40