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Pour rappel, en tenant le 7 octobre des Etats généraux les anesthésistes veulent montrer à la ministre de la Santé publique qu'ils sont contre l'intégration de leurs honoraires dans le forfait pour les soins à basse variabilité (lire le jdM du jour). Durant la matinée, plusieurs orateurs viendront présenter leurs arguments pour défendre ou soutenir ce système. Le Dr Devos, membre de la taskforce sur le financement hospitalier, présentera les principes généraux du financement forfaitaire. Le Dr Himpe reviendra sur les effets pervers de l'utilisation de la médiane. Le Pr Van de Velde évoquera le cas des hôpitaux universitaires. Les soins à faible variabilité périopératoires seront explorés par le Pr Van Obbergh. Le Dr Demeere, président de l'Apsar, expliquera les avantages et inconvénients du "bundled payment". En fin de matinée, le débat sera ouvert. "Par ces Etats généraux, nous voulons informer, avertir et alarmer, résume le Dr Demeere. Nous n'alarmerons que si nous évoluons vers des montants forfaitaires. A ce moment-là, nous devrons voir quelle sera la réaction de la profession." La mobilisation des anesthésistes est à la hauteur de leur impatience. Ils ont déjà envoyé trois lettres à la ministre De Block. En vain. "Du côté francophone, le conflit d'intérêt potentiel lié au "bundled payment" en périopératoire inquiète. On craint que pour réaliser des économies, on se passe du service des anesthésistes", commente le Dr Demeere.