La nouvelle étude Maha révèle une nouvelle fois la fragilité financière du secteur hospitalier. En 2019, un tiers des hôpitaux était dans le rouge, soit 30 institutions sur 87. Le résultat courant ne s'élevait qu'à 0,48% du chiffre d'affaires de 16 milliards (lire ci-contre). 15% des institutions ne pouvaient pas faire face à leurs dettes à long terme.

Et en 2020, la pandémie est passée par là: les coûts ont augmenté, les activités non-Covid ont diminué. Les experts de Belfius prédisent un déficit moyen situé entre 5,6% du chiffre d'affaires à 11,2%. Les directeurs et les travailleurs des hôpitaux sont inquiets. "Aujourd'hui, à l'aube du premier décompte, nous constatons que le gouvernement fédéral ne garantit pas une compensation complète des pertes de recettes, notamment celles liées à la part des suppléments de chambres et d'honoraires ainsi qu'aux recettes diverses qui couvrent des frais hospitaliers", réagit la fédération Gibbis. "Nous le regrettons et demandons une intervention complète pour que demain les hôpitaux puissent absorber le choc. Cette compensation doit tenir compte de la réalité de chaque institution."

L'accord du gouvernement annonce un plan pluriannuel pour assurer des soins de qualité et l'accessibilité aux patients. Les acteurs réclament un tel plan depuis des années. A l'instar de la fédération Gibbis, ils souhaitent certainement pouvoir participer activement à l'élaboration de ce plan.

Il ne faut pas laisser retomber la dynamique positive de soutien au secteur hospitalier lancée par le gouvernement De Croo. Au risque de voir l'année prochaine, lors de la publication du prochain rapport Maha, une majorité d'hôpitaux déficitaires aux soins intensifs.

La nouvelle étude Maha révèle une nouvelle fois la fragilité financière du secteur hospitalier. En 2019, un tiers des hôpitaux était dans le rouge, soit 30 institutions sur 87. Le résultat courant ne s'élevait qu'à 0,48% du chiffre d'affaires de 16 milliards (lire ci-contre). 15% des institutions ne pouvaient pas faire face à leurs dettes à long terme. Et en 2020, la pandémie est passée par là: les coûts ont augmenté, les activités non-Covid ont diminué. Les experts de Belfius prédisent un déficit moyen situé entre 5,6% du chiffre d'affaires à 11,2%. Les directeurs et les travailleurs des hôpitaux sont inquiets. "Aujourd'hui, à l'aube du premier décompte, nous constatons que le gouvernement fédéral ne garantit pas une compensation complète des pertes de recettes, notamment celles liées à la part des suppléments de chambres et d'honoraires ainsi qu'aux recettes diverses qui couvrent des frais hospitaliers", réagit la fédération Gibbis. "Nous le regrettons et demandons une intervention complète pour que demain les hôpitaux puissent absorber le choc. Cette compensation doit tenir compte de la réalité de chaque institution." L'accord du gouvernement annonce un plan pluriannuel pour assurer des soins de qualité et l'accessibilité aux patients. Les acteurs réclament un tel plan depuis des années. A l'instar de la fédération Gibbis, ils souhaitent certainement pouvoir participer activement à l'élaboration de ce plan. Il ne faut pas laisser retomber la dynamique positive de soutien au secteur hospitalier lancée par le gouvernement De Croo. Au risque de voir l'année prochaine, lors de la publication du prochain rapport Maha, une majorité d'hôpitaux déficitaires aux soins intensifs.