...

Iris (la faitière des hôpitaux publics bruxellois) rappelle que les hôpitaux font actuellement face à de grands défis : réforme du financement hospitalier et mise en réseau, économies budgétaires sur le secteur des soins de santé (900 millions d'euros dont 90 millions d'euros pour les hôpitaux)."Les hôpitaux publics, et le réseau iris en particulier, sont particulièrement touchés par ces économies et mettront tout en oeuvre pour éviter la limitation ou la réduction de l'offre de soins (personnel, lits et services aux patients), les files d'attente et l'augmentation des tarifs, préviennent les responsables du réseau. Nous aimons notre hôpital et souhaitons, par ce mouvement "Hôpitaux en péril" conscientiser tout le monde sur la nécessité d'une évolution centrée sur ce qui compte réellement : dispenser des soins accessibles et de la plus haute qualité possible." Et de soutenir la défense d'une série de principes : offrir une stabilité et une visibilité sur le financement hospitalier, associer une réforme ambitieuse des réseaux hospitaliers avec une bonne allocation des moyens dans un secteur qui occupe plus de 100 000 personnes en Belgique et assurer d'une concertation large avec tous les acteurs des soins de santé (autorités, médecins, autres prestataires de soins, hôpitaux, membres du personnel et patients).Selon la police, près de 17.000 personnes ont défilé jeudi dans les rues de Bruxelles. Rassemblés par les syndicats, les manifestants ont dénoncé les mesures d'économie prises par le gouvernement Michel. D'autres manifestations pourraient encore être organisées par le secteur non-marchand avant la fin de l'année si Maggie De Block ne revient pas sur ses mesures de révision de la fin de carrière du personnel hospitalier (lire le Jdm 2472). Le slogan crié jeudi par la foule : "Métier formidable... avenir fort minable" résume bien le sentiment des travailleurs.