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Ce bâtiment flambant neuf, qui sera ouvert au public dans quelques semaines, abrite la One Day (quatre salles d'opération), une spacieuse unité de soins intensifs (huit lits), un grand quartier opératoire (quatre salles) et un service de stérilisation dernier cri. " Nous sommes dans l'aboutissement de l'oeuvre collective d'utilisateurs audacieux et de professionnels rigoureux, mais j'ajouterai que ce New Tech sera le nid de la réussite de ces mêmes utilisateurs et de tous ceux que nous arriverons à embarquer dans cette aventure qu'est l'avenir ", a déclaré le Dr Hervé Deladrière, directeur médical. " Un hôpital public, par définition, ne se réserve à personne. Ce nouveau bâtiment prouve que notre hôpital public existe aussi en tant qu'espace à la pointe et dynamique qui s'offre à tout le monde." La directrice générale de l'institution, Catherine Goldberg, insiste sur l'ambition des Hôpitaux Iris-Sud "d'accompagner les soins de santé vers l'ambulatorisation, dont l'incarnation est cette One Day redimensionnée. Les circuits de départ et d'arrivée des différents instruments nécessaires au bon fonctionnement du service a été revu et adapté. L'unité de soins intensifs est positionnée à proximité des urgences et située sous le bloc opératoire pour être prête à réagir en cas de nécessité. Un desk de contrôle situé en hauteur permet au personnel de disposer d'une vue constante sur l'ensemble des patients, qui bénéficient tous de la lumière naturelle dans leur chambre. "Comme dans la plupart des hôpitaux récemment construits, les architectes du New Tech ont voulu permettre aux patients et aux travailleurs de bénéficier de la lumière naturelle, même dans les salles d'opération ou de soins intensifs. Les locaux sont particulièrement spacieux et lumineux.La circulation des patients en One Day a été étudiée pour éviter qu'ils ne doivent repasser aux mêmes endroits et pour qu'ils progressent en temps réel dans l'espace de soins, ce qui diminue la sensation d'attente.Aux soins intensifs, les chambres sont équipées de lits ergonomiques et pivotants. Les chambres individuelles sont rassemblées autour d'un vaste poste de pilotage permettant de surveiller les paramètres des patients via des écrans.Dans le nouveau bloc opératoire, dont les processus ont été longuement repensés avec des consultants et les utilisateurs pour les améliorer, les salles sont équipées d'un matériel ultraperfomant et d'un câblage en fibre optique. Le Dr Mehdi, coordinateur de la chirurgie sur le site d'Etterbeek-Ixelles, a souligné qu'il "est essentiel pour les équipes de bénéficier d'un tel équipement de pointe parce qu'il optimalise l'utilisation des technologies actuelles mais aussi facilitera le déploiement de la technicité future ". Ce nouvel outil est aussi, pour le maître de stage, un signal fort vers les médecins en formation rejoindront l'institution. Dans les prochaines semaines, les utilisateurs devront s'approprier les nouvelles installations. Une phase qui est toujours délicate mais, à entendre des témoignages du personnel, les équipes sont ravies des nouvelles installations. Les Hôpitaux Iris Sud ont encore d'autres projets : la construction d'un nouveau bâtiment sur le site anderlechtois (Bracops), qui se composera d'une policlinique, d'un bloc opératoire et d'un service d'imagerie, et l'ouverture d'une nouvelle policlinique à la place de la maison communale d'Etterbeek. Avant tout cela, les dirigeants des Hôpitaux d'Iris Sud vont encore devoir choisir les partenaires avec lesquels ils veulent créer un réseau hospitalier loco-régional. Pour certains, le rapprochement avec les hôpitaux de la Ville (Iris Nord, GHUB) s'impose comme une évidence. D'autres voient dans le groupe hospitalier privé Chirec le partenaire idéal. Bref, les prochaines semaines seront décisives pour les travailleurs de l'institution.Vincent Claes