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Seuls quelques-uns des pays concernés ont mis en oeuvre des politiques nationales solides pour prévenir des maladies non transmissibles comme les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète. Ce sont les conclusions frappantes d'une étude internationale réalisée sous la direction de l'IMT, en collaboration avec l'UGent, publiée dans PLoS Medicine. Pour Patrick Kosteren, auteur principal de l'étude, " une mauvaise alimentation et le manque d'exercice physique ne constituent plus seulement un fléau pour les pays riches. Pourtant, on constate que les pays à faible revenu et à revenu moyen ne prennent pas suffisamment de mesures fondées sur des éléments probants pour lutter contre les maladies chroniques, telles que la réduction des apports en graisse et en sel ". Bien des pays n'ont pas la moindre stratégie en la matière et nombreux sont, parmi les autres, ceux qui n'ont que des stratégies embryonnaires notamment en faveur d'une alimentation plus saine et de davantage d'exercice physique. Seuls 14 pays ont une politique axée sur tous les facteurs de risque importants tels que la réduction de l'apport en sel et en graisse et la promotion des fruits et légumes, ainsi que de l'exercice physique. Dans 29 pays (25%), les mesures ne sont axées que sur un seul facteur de risque. (référence : Lachat C et al. PLoS Medicine)