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Le VBOV, l'Union des sage-femmes flamandes, a voté à 80 % pour le déconventionnement, rejoignant ainsi la position déjà adoptée par l'UPSFB et l'AFSF, les associations francophones, l'année précédente.Cette décision vise à dénoncer la sous-valorisation de la profession, majoritairement féminine, qui se concentre sur les soins aux femmes et aux bébés, souvent ignorée par les instances décisionnelles.Malgré l'impact positif des sage-femmes sur la santé des mères, des nouveau-nés et le système de santé dans son ensemble, le financement de leurs activités est continuellement réduit, compromettant leur capacité à exercer leur métier correctement, y compris en milieu hospitalier. Désormais, il revient aux décideurs politiques de répondre à leurs demandes et de repenser l'avenir de la profession.