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Le syndicat médical avait enjoint la ministre de la Santé publique et le patron de l'Inami d'ajourner la mise en oeuvre des soins à basse variabilité d'au moins trois mois. Cette requête qui avait été appuyée par toutes les coupoles hospitalières mais n'a pas été suivie par les autorités. Pour l'Abysm le " chaos financier dans la facturation hospitalière est assuré !"Le Conseil d'administration de l'Absym a fait cette proposition parce qu'il estimait, qu'avant la publication de l'AR d'exécution de la loi, trop de questions subsistaient encore quant au calcul et à l'attribution des montants des soins à basse variabilité. "La mise en oeuvre de cette loi au 1er janvier 2019 ne semblait pas réalisable pour l'Absym. Les établissements hospitaliers eux-mêmes s'étaient également retranchés derrière la demande d'ajournement émise par notre syndicat. C'est ce qu'ils ont confirmé au Comité de l'assurance. "Lundi à la médico-mut, Jo De Cock a déclaré qu'il n'est pas question de reporter en avril 2019 l'entrée en vigueur de ce nouveau mécanisme de financement. Il sera bien effectif au 1er janvier 2019. "Entretemps, l'Inami a fait parvenir par e-mail une circulaire à destination des hôpitaux. Les conseils médicaux, quant à eux, recevront cette dernière par courrier", précise le syndicat." Les questions liées à la perte d'honoraires dans les disciplines telles que l'anatomo-pathologie, la radiothérapie et la pédiatrie (lire jdM N°2567) ne trouveront pas de réponse ", regrette Marc Moens, président de l'Absym. " Notre syndicat s'emploiera à insister encore sur l'importance de mettre en place des mesures concrètes et suivra scrupuleusement la mise en oeuvre de ce système complexe."" L'ajournement de la mise en oeuvre des soins à basse variabilité tel que nous avons demandé requiert un nouvel arrêté royal, ce qui, compte tenu de la conjoncture politique actuelle, s'avère impensable ", poursuit le Dr Moens. V.C.