Grâce à l'interdiction de suppléments introduite l'an dernier, les patients paient désormais moins de suppléments d'honoraires pour les scanners (CT-Scan) et les IRM , selon la mutualité socialiste Solidaris.
"Nous regrettons néanmoins que certains hôpitaux essaient de compenser les nouvelles règles en facturant plus souvent des suppléments différents et plus élevés", déplore toutefois le secrétaire général de Solidaris, Paul Callewaert. Le ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, évoque pour sa part un renforcement des mesures contre ces suppléments.
Il y a quasi un an
Des règles plus strictes concernant les suppléments d'honoraires pour les examen de tomodensitométrie et pour les IRM ont été mises en place le 4 décembre 2023. Cette décision venait du fait que les hôpitaux demandaient régulièrement des suppléments d'honoraires pour ces examens d'imagerie médicale dits lourds. Pour Solidaris, cela en compromettait l'accessibilité pour les patients.
La mutualité socialiste a analysé les factures de ses membres pour vérifier si les hôpitaux et les radiologues respectaient les nouvelles règles. Elle a comparé les périodes décembre 2023-avril 2024 et décembre 2022-avril 2023: il apparait que les patients paient désormais beaucoup moins, et beaucoup moins souvent, de suppléments d'honoraires. Ainsi, Solidaris voit le nombre de suppléments facturés pour imagerie médicale lourde diminuer de 69,4%. Au cours des cinq premiers mois après l'entrée en vigueur de la mesure, ses membres ont payé environ 1,2 million d'euros de moins en suppléments d'honoraires, soit une baisse de 53,3%.
Sur la base de ces résultats et de sa part de marché, la mutualité a calculé que pour l'ensemble de la population, la facture des suppléments d'honoraires devrait diminuer de 11 millions d'euros sur un an. "Il est donc clair qu'en supprimant les obstacles financiers comme ces suppléments d'honoraires, nous veillons à ce que les soins de santé soient abordables", se félicite le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit).
Des suppléments en radiographie?
Solidaris constate néanmoins que depuis l'introduction du régime plus strict, certains hôpitaux tentent de compenser cette baisse, par exemple en facturant davantage de suppléments pour d'autres examens d'imagerie médicale, comme une radiographie classique ou une échographie. La mutuelle socialiste a comptabilisé un montant de 354.541 euros parmi ses membres pour les cinq premiers mois de l'année.
"Il est regrettable, mais pas vraiment surprenant, que certains hôpitaux et radiologues compensent en partie la perte de revenus d'une autre manière", réagit le ministre de la Santé publique. Même si le résultat global est positif, cela ne peut pas et ne doit pas être l'objectif, estime-t-il.
Frank Vandenbroucke demande dès lors à ces hôpitaux "d'examiner les analyses et d'en tirer leurs propres conclusions honnêtement. Avant l'interdiction, il existait de nombreux hôpitaux dans ce pays où aucun supplément d'honoraires n'était exigé. Ces hôpitaux prouvent que l'argument selon lequel les recettes provenant des suppléments d'honoraires sont nécessaires pour fournir des soins adéquats ne tient pas la route".
"J'en conclus qu'à l'avenir, nous devons élargir et renforcer les mesures et les actions contre les suppléments d'honoraires, car elles portent manifestement leurs fruits", termine le socialiste flamand.
"Nous regrettons néanmoins que certains hôpitaux essaient de compenser les nouvelles règles en facturant plus souvent des suppléments différents et plus élevés", déplore toutefois le secrétaire général de Solidaris, Paul Callewaert. Le ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, évoque pour sa part un renforcement des mesures contre ces suppléments.Des règles plus strictes concernant les suppléments d'honoraires pour les examen de tomodensitométrie et pour les IRM ont été mises en place le 4 décembre 2023. Cette décision venait du fait que les hôpitaux demandaient régulièrement des suppléments d'honoraires pour ces examens d'imagerie médicale dits lourds. Pour Solidaris, cela en compromettait l'accessibilité pour les patients.La mutualité socialiste a analysé les factures de ses membres pour vérifier si les hôpitaux et les radiologues respectaient les nouvelles règles. Elle a comparé les périodes décembre 2023-avril 2024 et décembre 2022-avril 2023: il apparait que les patients paient désormais beaucoup moins, et beaucoup moins souvent, de suppléments d'honoraires. Ainsi, Solidaris voit le nombre de suppléments facturés pour imagerie médicale lourde diminuer de 69,4%. Au cours des cinq premiers mois après l'entrée en vigueur de la mesure, ses membres ont payé environ 1,2 million d'euros de moins en suppléments d'honoraires, soit une baisse de 53,3%.Sur la base de ces résultats et de sa part de marché, la mutualité a calculé que pour l'ensemble de la population, la facture des suppléments d'honoraires devrait diminuer de 11 millions d'euros sur un an. "Il est donc clair qu'en supprimant les obstacles financiers comme ces suppléments d'honoraires, nous veillons à ce que les soins de santé soient abordables", se félicite le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit).Solidaris constate néanmoins que depuis l'introduction du régime plus strict, certains hôpitaux tentent de compenser cette baisse, par exemple en facturant davantage de suppléments pour d'autres examens d'imagerie médicale, comme une radiographie classique ou une échographie. La mutuelle socialiste a comptabilisé un montant de 354.541 euros parmi ses membres pour les cinq premiers mois de l'année."Il est regrettable, mais pas vraiment surprenant, que certains hôpitaux et radiologues compensent en partie la perte de revenus d'une autre manière", réagit le ministre de la Santé publique. Même si le résultat global est positif, cela ne peut pas et ne doit pas être l'objectif, estime-t-il.Frank Vandenbroucke demande dès lors à ces hôpitaux "d'examiner les analyses et d'en tirer leurs propres conclusions honnêtement. Avant l'interdiction, il existait de nombreux hôpitaux dans ce pays où aucun supplément d'honoraires n'était exigé. Ces hôpitaux prouvent que l'argument selon lequel les recettes provenant des suppléments d'honoraires sont nécessaires pour fournir des soins adéquats ne tient pas la route"."J'en conclus qu'à l'avenir, nous devons élargir et renforcer les mesures et les actions contre les suppléments d'honoraires, car elles portent manifestement leurs fruits", termine le socialiste flamand.