Avec sa faconde habituelle, le Pr Jean-Louis Vincent milite depuis des années pour que les services de soins intensifs proposent des horaires de visite souples et étendus à l'entourage des patients. " Faire participer les proches à la prise en charge des maladies graves peut être bénéfique aux patients, soutient l'ancien chef de service des soins intensifs de l'hôpital Erasme. Des campagnes de sensibilisation ont été mises sur pied dans les hôpitaux afin d'autoriser les visites à tout moment, de jour comme de nuit, et encourager les proches à rester aux côtés du malade. "
Et le baron Vincent d'encourager les familles à venir rendre visite à " leur " patient, en apportant leur plat préféré, en participant à leurs soins, voire à leur toilette. " Il faut peut-être s'inspirer de ce qui se fait dans les pays moins développés sur le plan économique. Il n'y est pas rare que la famille participe activement à la prise en charge durant l'hospitalisation. "
Tous les services de soins intensifs belges n'appliquent pas encore cette " tolérance " envers les visiteurs. Il faut évidemment réguler le flux et aussi vaincre les résistances des professionnels de la santé qui ne veulent pas avoir de personnes étrangères au service " dans leurs pattes ".
Le Pr Vincent remarque avec un étonnement amusé qu'il faut parfois demander aux proches de rester un peu dans le service et prendre le temps de s'occuper de leur mari, femme, frère... Quitte à venir avec l'animal de compagnie préféré du patient aux soins intensifs afin de lui remonter le moral. Selon une étude consacrée à la visite des animaux de compagnie aux patients hospitalisés en USI - présentée lors du symposium international des soins intensifs et des soins d'urgence (Isicem) par un hôpital américain - cette expérience est positive.
Et le baron Vincent d'encourager les familles à venir rendre visite à " leur " patient, en apportant leur plat préféré, en participant à leurs soins, voire à leur toilette. " Il faut peut-être s'inspirer de ce qui se fait dans les pays moins développés sur le plan économique. Il n'y est pas rare que la famille participe activement à la prise en charge durant l'hospitalisation. "Tous les services de soins intensifs belges n'appliquent pas encore cette " tolérance " envers les visiteurs. Il faut évidemment réguler le flux et aussi vaincre les résistances des professionnels de la santé qui ne veulent pas avoir de personnes étrangères au service " dans leurs pattes ".Le Pr Vincent remarque avec un étonnement amusé qu'il faut parfois demander aux proches de rester un peu dans le service et prendre le temps de s'occuper de leur mari, femme, frère... Quitte à venir avec l'animal de compagnie préféré du patient aux soins intensifs afin de lui remonter le moral. Selon une étude consacrée à la visite des animaux de compagnie aux patients hospitalisés en USI - présentée lors du symposium international des soins intensifs et des soins d'urgence (Isicem) par un hôpital américain - cette expérience est positive.