Depuis la mi-août et la déclaration d'état d'urgence par l'Organisation mondiale de la santé en République démocratique du Congo, plus d'un millier de personnes sont décédées des suites de cette maladie infectieuse virale, généralement transmise de l'animal à l'homme.

A la suite de l'épidémie, l'Union européenne a débloqué près de dix millions d'euros pour plusieurs projets de recherche visant à maîtriser la crise. Deux d'entre eux sont coordonnés par l'université d'Anvers. Les femmes enceintes y occupent une place centrale.

"Nous savons que ce groupe cible présente un risque accru de progression grave de la maladie, mais les mécanismes sous-jacents restent obscurs", explique le Pr Joseph Siewe Fodjo. Avec son équipe, il cartographie en détail la propagation du virus chez les femmes enceintes. L'objectif est notamment de découvrir les voies de transmission de la maladie.

Les patientes sont suivies jusqu'à leur accouchement pour déterminer les facteurs de risque. Selon le Pr Siewe, une infection par le virus mpox est souvent liée à la perte de l'enfant à naître, à des naissances prématurées et à des infections néonatales. Jusqu'à présent, il n'existe pas d'études complètes sur l'utilisation du vaccin contre la variole du singe chez les femmes enceintes ou les nourrissons allaités. Une étude approfondie au sein de ces populations devrait permettre d'étudier la réponse immunitaire et de déterminer la transmission des anticorps induits par le vaccin de la mère à l'enfant.

A l'issue de l'étude, l'université d'Anvers souhaite pouvoir formuler davantage de recommandations pour une gestion plus efficace de l'infection par le virus mpox pendant la grossesse. Elle espère aussi pouvoir répondre aux doutes concernant la vaccination des femmes enceintes.

Les projets se déroulent en collaboration avec diverses institutions européennes et africaines.

Depuis la mi-août et la déclaration d'état d'urgence par l'Organisation mondiale de la santé en République démocratique du Congo, plus d'un millier de personnes sont décédées des suites de cette maladie infectieuse virale, généralement transmise de l'animal à l'homme.A la suite de l'épidémie, l'Union européenne a débloqué près de dix millions d'euros pour plusieurs projets de recherche visant à maîtriser la crise. Deux d'entre eux sont coordonnés par l'université d'Anvers. Les femmes enceintes y occupent une place centrale. "Nous savons que ce groupe cible présente un risque accru de progression grave de la maladie, mais les mécanismes sous-jacents restent obscurs", explique le Pr Joseph Siewe Fodjo. Avec son équipe, il cartographie en détail la propagation du virus chez les femmes enceintes. L'objectif est notamment de découvrir les voies de transmission de la maladie.Les patientes sont suivies jusqu'à leur accouchement pour déterminer les facteurs de risque. Selon le Pr Siewe, une infection par le virus mpox est souvent liée à la perte de l'enfant à naître, à des naissances prématurées et à des infections néonatales. Jusqu'à présent, il n'existe pas d'études complètes sur l'utilisation du vaccin contre la variole du singe chez les femmes enceintes ou les nourrissons allaités. Une étude approfondie au sein de ces populations devrait permettre d'étudier la réponse immunitaire et de déterminer la transmission des anticorps induits par le vaccin de la mère à l'enfant.A l'issue de l'étude, l'université d'Anvers souhaite pouvoir formuler davantage de recommandations pour une gestion plus efficace de l'infection par le virus mpox pendant la grossesse. Elle espère aussi pouvoir répondre aux doutes concernant la vaccination des femmes enceintes.Les projets se déroulent en collaboration avec diverses institutions européennes et africaines.