Les soubresauts de la saga AstraZeneca n'en finissent pas. Avec eux, c'est la confiance de la population en les vaccins qui baisse.
Déjà forcé de revoir sa copie sur l'efficacité du vaccin récemment (passant de 79 à 76% d'efficacité contre les formes symptomatiques du Covid-19), et en proie aux doutes européens quant aux potentiels effets secondaires, la firme anglo-suédoise voit désormais la Belgique faire marche arrière pour réserver le Vaxzevria - c'est son nom désormais - aux 56 ans et plus (lire par ailleurs).
Le hic, c'est qu'ils sont déjà nombreux, les moins de 56 ans, à avoir reçu une première dose du Vaxzevria, dont évidemment pas mal de soignants. Que faire pour ceux qui doivent recevoir une deuxième dose? Pas de réponse pour l'heure en Belgique, qui prône l'attente. "Le vaccin AstraZeneca appelle normalement une seconde dose 12 semaines après la première dose. Au vu des dates, cette seconde dose ne devrait commencer à être administrée qu'entre début et mi-mai, donc dans trois à quatre semaines. On espère d'ici-là avoir des données sur des études menées en Grande-Bretagne depuis janvier", explique Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid .
En France, la Haute autorité de santé (HAS) s'est positionnée alors qu'un peu plus de 500.000 Français de moins de 55 ans avaient reçu une première dose en date du 9 avril. "L'administration d'une seule dose de ce vaccin étant insuffisante pour garantir une protection durablement efficace, la HAS recommande aujourd'hui de compléter le schéma vaccinal pour cette population avec un vaccin à ARNm dans un délai de 12 semaines après la première injection." Un vaccin autre que le Vaxzevria, il va de soi. Même son de cloche en Allemagne.
Ces différentes stratégies européennes autour d'une vaccination voulue commune par l'Union accentuent les doutes de la population quant à l'efficacité du vaccin (10% de désistement en Wallonie par exemple). Pas uniquement des antivax idéologiquement convaincus, mais aussi des plus rationnels qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il serait dans l'intérêt de tous de communiquer d'une seule voix, transparente, sur la stratégie vaccinale européenne.
Déjà forcé de revoir sa copie sur l'efficacité du vaccin récemment (passant de 79 à 76% d'efficacité contre les formes symptomatiques du Covid-19), et en proie aux doutes européens quant aux potentiels effets secondaires, la firme anglo-suédoise voit désormais la Belgique faire marche arrière pour réserver le Vaxzevria - c'est son nom désormais - aux 56 ans et plus (lire par ailleurs). Le hic, c'est qu'ils sont déjà nombreux, les moins de 56 ans, à avoir reçu une première dose du Vaxzevria, dont évidemment pas mal de soignants. Que faire pour ceux qui doivent recevoir une deuxième dose? Pas de réponse pour l'heure en Belgique, qui prône l'attente. "Le vaccin AstraZeneca appelle normalement une seconde dose 12 semaines après la première dose. Au vu des dates, cette seconde dose ne devrait commencer à être administrée qu'entre début et mi-mai, donc dans trois à quatre semaines. On espère d'ici-là avoir des données sur des études menées en Grande-Bretagne depuis janvier", explique Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid .En France, la Haute autorité de santé (HAS) s'est positionnée alors qu'un peu plus de 500.000 Français de moins de 55 ans avaient reçu une première dose en date du 9 avril. "L'administration d'une seule dose de ce vaccin étant insuffisante pour garantir une protection durablement efficace, la HAS recommande aujourd'hui de compléter le schéma vaccinal pour cette population avec un vaccin à ARNm dans un délai de 12 semaines après la première injection." Un vaccin autre que le Vaxzevria, il va de soi. Même son de cloche en Allemagne. Ces différentes stratégies européennes autour d'une vaccination voulue commune par l'Union accentuent les doutes de la population quant à l'efficacité du vaccin (10% de désistement en Wallonie par exemple). Pas uniquement des antivax idéologiquement convaincus, mais aussi des plus rationnels qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il serait dans l'intérêt de tous de communiquer d'une seule voix, transparente, sur la stratégie vaccinale européenne.