Le Groupement belge des omnipraticiens (GBO), qui représente majoritairement les MG francophones, a travaillé à un nouveau site internet pour s'adapter aux nouveaux outils de communication et le mettre en conformité avec le RGPD.
jdM : Pourquoi le GBO a-t-il rénové son site internet ? Que reprochiez-vous à l'ancien ?
Jean-Noël Godin, directeur du GBO : Le précédent site avait été créé il y a de nombreuses années et c'était déjà une mise à jour d'un précédent. Comme tout élément de communication, il a été revisité sous une nouvelle forme plus actuelle, plus adaptée à nos autres outils de communication ainsi que pour se mettre en conformité avec la nouvelle législation en matière de respect de la vie privée (RGPD). Parmi les nouveautés : un nouveau logo aux couleurs plus fraîches, des images par rubrique, un paiement en ligne sécurisé des cotisations, l'inscription à la news selon les règles RGDP.
Avez-vous fait appel à une agence extérieure ?
Nous avons travaillé avec des spécialistes externes quand cela était nécessaire. C'est une collaboratrice interne, Sylvie Tastenoy, qui a réalisé le plus gros du travail.
De quelle manière la structure du site a-t-elle été repensée ? Pour répondre à quels objectifs en particulier ?
La structure du site a été repensée pour faire apparaître plus clairement qui est le GBO, quelle est son action auprès des MG et son impact sur les politiques en matière de médecine générale. Le site reprend des actualités, mais surtout les actions entreprises par le GBO, son combat quotidien comme syndicat.
Le GBO espère-t-il par cette voie toucher plus de membres potentiels ? Avoir une influence plus grande ?
Il est clair que le but de toute organisation syndicale qui croit à ses valeurs et à son combat est de s'assurer la plus grande représentativité, au niveau des MG pour ce qui concerne le GBO. Et donc le but du GBO est aussi d'affilier le plus grand nombre de MG pour renforcer sa position très largement majoritaire parmi les MG francophones.
Quelle importance revêt désormais internet et les réseaux sociaux (on va dire la révolution digitale) pour une organisation telle que le GBO ?
Internet et les réseaux sociaux sont, comme pour toutes les organisations, un canal de communication important, notamment pour partager nos réflexions entre les membres du bureau mais aussi avec nos partenaires du Cartel (ASGB et MoDeS). Mais le GBO ne veut pas céder à la mode de l'immédiateté et une de ses priorités reste la défense en profondeur des dossiers : gardes, Impulseo, pratiques de groupe, etc.
Cette révolution améliore-t-elle vraiment la politique de santé et surtout renforce-t-elle pensez-vous la place de la médecine générale ?
La révolution digitale doit rester un outil et non pas une fin en soi. Les valeurs que défend le GBO, sa vision de la politique de santé, les missions qu'il souhaite remplir pour assurer la défense professionnelle des MG et faire évoluer le modèle général des pratiques de soins resteront toujours sa véritable priorité.
Est-ce que cela remplace le contact et la concertation ?
L'évolution des outils de communication numérique ne remplacera jamais la concertation entre acteurs autour d'une table pour faire évoluer le système de soins. Les débats par courriels interposés ont leur limite et sont même parfois source de malentendus et de conflits. Certains croient que cela permet de faire l'économie de rencontres en face à face. Ils se trompent. La mode des tweets et autres réactions immédiates sur autres réseaux sociaux est très appréciée dans le monde politique mais cette mode contribue-t-elle véritablement à produire du changement construit collectivement et démocratiquement ? Il est permis d'en douter. La sagesse passe peut-être par ne pas privilégier un outil au détriment d'un autre mais d'en utiliser plusieurs car ils se complètent. Comme on aime à le répéter au GBO, " pendant que d'aucuns privilégient la communication immédiate et coûte que coûte, d'autres travaillent et prennent le temps nécessaire de la réflexion ! ". C'est cette approche que le GBO a toujours privilégiée... parfois contre vents et marées médiatiques ! Mais si on se réfère aujourd'hui à la reconnaissance des MG et des acteurs de la santé en général envers le GBO, on peut raisonnablement penser qu'il ne s'est pas radicalement trompé de stratégie. Ce qui ne veut pas dire que sa communication est figée une fois pour toutes. Bien au contraire et ce sera d'ailleurs un des thèmes importants abordés lors d'une importante journée stratégique que le GBO organise en interne ce 15 février.
jdM : Pourquoi le GBO a-t-il rénové son site internet ? Que reprochiez-vous à l'ancien ?Jean-Noël Godin, directeur du GBO : Le précédent site avait été créé il y a de nombreuses années et c'était déjà une mise à jour d'un précédent. Comme tout élément de communication, il a été revisité sous une nouvelle forme plus actuelle, plus adaptée à nos autres outils de communication ainsi que pour se mettre en conformité avec la nouvelle législation en matière de respect de la vie privée (RGPD). Parmi les nouveautés : un nouveau logo aux couleurs plus fraîches, des images par rubrique, un paiement en ligne sécurisé des cotisations, l'inscription à la news selon les règles RGDP.Avez-vous fait appel à une agence extérieure ?Nous avons travaillé avec des spécialistes externes quand cela était nécessaire. C'est une collaboratrice interne, Sylvie Tastenoy, qui a réalisé le plus gros du travail.De quelle manière la structure du site a-t-elle été repensée ? Pour répondre à quels objectifs en particulier ?La structure du site a été repensée pour faire apparaître plus clairement qui est le GBO, quelle est son action auprès des MG et son impact sur les politiques en matière de médecine générale. Le site reprend des actualités, mais surtout les actions entreprises par le GBO, son combat quotidien comme syndicat.Le GBO espère-t-il par cette voie toucher plus de membres potentiels ? Avoir une influence plus grande ?Il est clair que le but de toute organisation syndicale qui croit à ses valeurs et à son combat est de s'assurer la plus grande représentativité, au niveau des MG pour ce qui concerne le GBO. Et donc le but du GBO est aussi d'affilier le plus grand nombre de MG pour renforcer sa position très largement majoritaire parmi les MG francophones.Quelle importance revêt désormais internet et les réseaux sociaux (on va dire la révolution digitale) pour une organisation telle que le GBO ?Internet et les réseaux sociaux sont, comme pour toutes les organisations, un canal de communication important, notamment pour partager nos réflexions entre les membres du bureau mais aussi avec nos partenaires du Cartel (ASGB et MoDeS). Mais le GBO ne veut pas céder à la mode de l'immédiateté et une de ses priorités reste la défense en profondeur des dossiers : gardes, Impulseo, pratiques de groupe, etc.Cette révolution améliore-t-elle vraiment la politique de santé et surtout renforce-t-elle pensez-vous la place de la médecine générale ?La révolution digitale doit rester un outil et non pas une fin en soi. Les valeurs que défend le GBO, sa vision de la politique de santé, les missions qu'il souhaite remplir pour assurer la défense professionnelle des MG et faire évoluer le modèle général des pratiques de soins resteront toujours sa véritable priorité.Est-ce que cela remplace le contact et la concertation ?L'évolution des outils de communication numérique ne remplacera jamais la concertation entre acteurs autour d'une table pour faire évoluer le système de soins. Les débats par courriels interposés ont leur limite et sont même parfois source de malentendus et de conflits. Certains croient que cela permet de faire l'économie de rencontres en face à face. Ils se trompent. La mode des tweets et autres réactions immédiates sur autres réseaux sociaux est très appréciée dans le monde politique mais cette mode contribue-t-elle véritablement à produire du changement construit collectivement et démocratiquement ? Il est permis d'en douter. La sagesse passe peut-être par ne pas privilégier un outil au détriment d'un autre mais d'en utiliser plusieurs car ils se complètent. Comme on aime à le répéter au GBO, " pendant que d'aucuns privilégient la communication immédiate et coûte que coûte, d'autres travaillent et prennent le temps nécessaire de la réflexion ! ". C'est cette approche que le GBO a toujours privilégiée... parfois contre vents et marées médiatiques ! Mais si on se réfère aujourd'hui à la reconnaissance des MG et des acteurs de la santé en général envers le GBO, on peut raisonnablement penser qu'il ne s'est pas radicalement trompé de stratégie. Ce qui ne veut pas dire que sa communication est figée une fois pour toutes. Bien au contraire et ce sera d'ailleurs un des thèmes importants abordés lors d'une importante journée stratégique que le GBO organise en interne ce 15 février.