Il y a encore de nombreux obstacles entre les intentions des autorités politiques et le terrain. Par exemple, la ministre De Block veut avancer rapidement vers l'informatisation, notamment via la prescription électronique (reportée à mai 2018). Hâte excessive, apparemment, car de nombreux problèmes subsistent sur le terrain.
Dans le budget Inami de 2018, les médecins doivent, comme nous l'avons signalé déjà, épargner 36 millions. On a proposé de le faire de manière linéaire : chaque spécialité soit épargner environ un demi pourcent sur l'index de 1,68%. L'alternative proposée par l'Inami est de donner à la plupart une indexation de 1,5% et de ne rien donner à certaines spécialités. Le forfait en matière de prescription de biologie clinique en sera quitte pour 7 millions. Il y a des dépassements importants.
Le président de la Commission nationale médico-mutualiste veut qu'on prescrive plus "rationnellement" les tests de laboratoires. C'est ce qu'on essaie de faire depuis 30 ans, souligne Marc Moens, président de l'Absym. Rien n'y fait. Les forfaits hospitaliers pour la biologie clinique ont apporté au début des années 90 des soulagements. Depuis, on a commandé de plus en plus (et trop) d'examens. Les directives sur lesquelles la médico-mut et Domus Medica ont travaillé en 2009 ont eu des effets pendant quelques mois.
Les économies sont intervenues comme solution d'urgence. Est-ce logique que ce soit, non pas les prescripteurs d'examens mais les biologiciens cliniques qui soient touchés par ces économies ? Les honoraires pour les CT-scans ne seraient pas indexés. Cela semble plus logique car les autorités veulent décourager les CT-scans et il y a, ici aussi, des dépassements.
Enfin, la proposition alternative de l'Inami est de ne pas indexer le DMG y compris pour les patients chroniques. Logique ? Veut-on décourager le DMG ? Au contraire, justement. Le sud du pays a d'ailleurs encore un retard à combler en la matière.
Dans le budget Inami de 2018, les médecins doivent, comme nous l'avons signalé déjà, épargner 36 millions. On a proposé de le faire de manière linéaire : chaque spécialité soit épargner environ un demi pourcent sur l'index de 1,68%. L'alternative proposée par l'Inami est de donner à la plupart une indexation de 1,5% et de ne rien donner à certaines spécialités. Le forfait en matière de prescription de biologie clinique en sera quitte pour 7 millions. Il y a des dépassements importants. Le président de la Commission nationale médico-mutualiste veut qu'on prescrive plus "rationnellement" les tests de laboratoires. C'est ce qu'on essaie de faire depuis 30 ans, souligne Marc Moens, président de l'Absym. Rien n'y fait. Les forfaits hospitaliers pour la biologie clinique ont apporté au début des années 90 des soulagements. Depuis, on a commandé de plus en plus (et trop) d'examens. Les directives sur lesquelles la médico-mut et Domus Medica ont travaillé en 2009 ont eu des effets pendant quelques mois. Les économies sont intervenues comme solution d'urgence. Est-ce logique que ce soit, non pas les prescripteurs d'examens mais les biologiciens cliniques qui soient touchés par ces économies ? Les honoraires pour les CT-scans ne seraient pas indexés. Cela semble plus logique car les autorités veulent décourager les CT-scans et il y a, ici aussi, des dépassements. Enfin, la proposition alternative de l'Inami est de ne pas indexer le DMG y compris pour les patients chroniques. Logique ? Veut-on décourager le DMG ? Au contraire, justement. Le sud du pays a d'ailleurs encore un retard à combler en la matière.