Pour rappel, cette réforme consacre, entre autres, l'idée de prendre en compte, dans la détermination des droits de pension, la réalité des fonctions professionnelles exercées et la pénibilité qui y est attachée. Lors d'un colloque organisé récemment par les Chambres syndicales de Hainaut, Namur et Brabant Wallon ( lire en page 6), le Dr Bacquelaine a eu l'occasion de défendre sa politique devant des confrères venus en nombre se renseigner. Certains n'ont pas manqué de s'étonner, voire de s'offusquer, de l'absence de la profession de médecins dans la liste des métiers (enseignants, infirmiers, policiers...) qui pourraient à l'avenir bénéficier d'une reconnaissance du caractère " pénible " de leur activité professionnelle et activer plus rapidement leur droit à la pension. Et d'argumenter en soulignant les gardes épuisantes, l'indispensable flexibilité, la lourdeur des horaires, le niveau élevé de responsabilité, la charge psychologique et émotionnelle, la pression administrative et managériale... Et vous, qu'en pensez-vous ? Estimez-vous pratiquer un métier " pénible " ? La réforme devrait-elle en tenir compte ? N'hésitez pas à m'envoyer vos réactions à vincent.claes@roularta.be.
opinion
Pénible, mon travail ?
Vincent Claes
Rédacteur en chef journal du Médecin
Le ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine, poursuit sa grande réforme des pensions, étape après étape, sans se départir du calme dont il est coutumier malgré les nombreuses critiques des syndicats et d'une partie de l'opinion publique. Il vient d'engranger une nouvelle victoire en faisant approuver par le Conseil des ministres restreint l'avant-projet de loi relatif à la prise en compte de la pénibilité de certaines fonctions pour la détermination des droits de pension dans le secteur public. Un texte est en préparation pour prendre en compte la pénibilité du travail des salariés et des indépendants.
Pour rappel, cette réforme consacre, entre autres, l'idée de prendre en compte, dans la détermination des droits de pension, la réalité des fonctions professionnelles exercées et la pénibilité qui y est attachée. Lors d'un colloque organisé récemment par les Chambres syndicales de Hainaut, Namur et Brabant Wallon ( lire en page 6), le Dr Bacquelaine a eu l'occasion de défendre sa politique devant des confrères venus en nombre se renseigner. Certains n'ont pas manqué de s'étonner, voire de s'offusquer, de l'absence de la profession de médecins dans la liste des métiers (enseignants, infirmiers, policiers...) qui pourraient à l'avenir bénéficier d'une reconnaissance du caractère " pénible " de leur activité professionnelle et activer plus rapidement leur droit à la pension. Et d'argumenter en soulignant les gardes épuisantes, l'indispensable flexibilité, la lourdeur des horaires, le niveau élevé de responsabilité, la charge psychologique et émotionnelle, la pression administrative et managériale... Et vous, qu'en pensez-vous ? Estimez-vous pratiquer un métier " pénible " ? La réforme devrait-elle en tenir compte ? N'hésitez pas à m'envoyer vos réactions à vincent.claes@roularta.be.