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Fin janvier, la Commission européenne a publié son " Competitiveness Compass ", un plan visant à renforcer la compétitivité de l'Europe dans un contexte géopolitique tendu. L'une des priorités de ce programme est de consolider et ancrer l'innovation, notamment dans le secteur stratégique des sciences de la vie.Dans ce contexte, Pharma.be appelle le gouvernement belge à redoubler d'efforts pour soutenir l'innovation et la compétitivité du pays. L'organisation rappelle que le secteur pharmaceutique en Belgique représente 45 000 emplois, contribue à 56 % de l'excédent commercial, se classe deuxième en Europe en matière de recherche clinique et investit 5,7 milliards d'euros dans la R&D, ce qui en fait le principal investisseur du pays dans ce domaine." La Belgique devrait exploiter cet avantage pour assurer la prospérité et le bien-être à long terme ", déclare Caroline Ven, CEO de Pharma.be. Elle observe avec une certaine inquiétude les États-Unis et les pays asiatiques, qui attirent de plus en plus d'investissements dans le développement de médicaments et de vaccins.Pour préserver cette position de leader, Pharma.be demande au gouvernement de maintenir les mesures fiscales et réglementaires qui favorisent l'innovation biopharmaceutique en Belgique." Une industrie innovante a besoin d'un environnement propice, avec une valorisation efficace de l'innovation, une protection robuste des droits de propriété intellectuelle et un accès rapide et généralisé aux nouvelles avancées dans le système de santé ", insiste Caroline Ven.Elle souligne également l'importance de protéger les études cliniques, qui sont nombreuses en Belgique, et plaide pour une simplification des réglementations afin de réduire la charge administrative. Un des objectifs majeurs est d'accélérer les délais entre le début des essais cliniques et le remboursement des traitements.Enfin, Pharma.be demande que l'industrie pharmaceutique innovante soit officiellement reconnue comme un secteur stratégique, une recommandation formulée dans un rapport récent de Mario Draghi." Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs : la protection durable du pouvoir d'achat et du bien-être passe avant tout par une base économique solide et une participation active au marché du travail. L'industrie pharmaceutique innovante contribue à la fois à la productivité du pays et à la santé de ses citoyens ", conclut Caroline Ven.