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"Chaque jour, de nombreuses équipes hospitalières oeuvrent pour améliorer la qualité de vie des patients et de leur entourage. Cette longue chaîne de solidarité ne serait pas possible sans le soutien des donateurs, soulignent les conseillères en philanthropie de la Fondation Roi Baudouin, Victoria Ryelandt et Brigitte Duvieusart. Contribuer à l'acquisition d'équipements innovants, à la possibilité de logement pour les proches d'enfants malades, à la poursuite de l'enseignement dans l'hôpital ou à des trajets moins fatigants vers les soins, voici quelques exemples d'appuis qui peuvent véritablement faire la différence". Le 4 mai, lors de la session consacrée à la philanthropie hospitalière (1) quatre responsables présenteront leur fondation, souvent portée au départ par une personne soucieuse de répondre à des besoins non couverts, et expliqueront les objectifs poursuivis par ces associations. Ils partageront aussi leurs motivations et décriront les étapes à parcourir pour structurer un projet philanthropique. Ces témoignages aborderont plusieurs champs de la philanthropie hospitalière : l'aide aux enfants hospitalisés (Les amis de l'Huderf), le financement des projets peu ou mal financés (le Fonds GHDC), l'encouragement, la promotion de la formation des infirmières et infirmiers (la Fondation Chiran) et l'accompagnement et le transport des patients vers les centres oncologiques (Fonds Emile Salamon). Benoît Collin, administrateur général adjoint de l'Inami, présentera le mode d'auto-financement complémentaire que constitue l'appel aux dons via des fondations. Un échange entre les orateurs, animé par le rédacteur en chef du Journal du médecin, permettra aux participants à cette session de bien comprendre les enjeux de la philanthropie hospitalière et, pourquoi pas, de s'y investir.