L'année nouvelle est propice aux fêtes d'entreprise, des événements souvent arrosés. Or, en moyenne, 11,1% des membres du personnel boivent de manière excessive, soit plus de dix unités d'alcool par semaine. Cette limite, fixée par le Conseil supérieur de la santé, correspond à environ dix verres hebdomadaires de bière, de vin ou d'alcool fort. C'est moins qu'en 2021 (15,1%).

Cette tendance à la baisse peut s'expliquer par un changement d'habitudes de consommation. "Il y a une prise de conscience autour de la consommation d'alcool, mais il y a encore du travail", prévient Jacqueline Jost, experte en bien-être psychosocial chez Securex. "La consommation d'alcool est normalisée, parfois même sur le lieu de travail", relève-t-elle.

Certains employés plus à risque

"Ce sont surtout les hommes (16%) et les cadres (15,1%) qui boivent encore trop, bien que leur consommation d'alcool ait diminué respectivement de 27% et 38% depuis 2021", pointe le prestataire de services RH. "Le personnel du secteur tertiaire (15%), qui vend des biens et des services, reste également plus vulnérable que les travailleurs des autres secteurs (8,4 %)." À l'inverse, la consommation d'alcool des femmes (6,7%) et des non-cadres (10,1%) est restée stable après 2021.

En mars dernier, le Conseil supérieur de la santé rappelait "qu'il n'y a pas de niveau de consommation d'alcool sans risque pour la santé, même une consommation légère ou modérée augmente le risque de maladies graves". On le sait, l'alcool joue un rôle dans l'apparition et l'évolution de certaines maladies et il peut aussi affecter la santé mentale et avoir des effets neurologiques durables, mais il est aussi à l'origine d'accidents, tant domestiques que de la route. Pour y faire face, Securex conseille aux entreprises d'interdire, de manière générale, l'alcool sur le lieu de travail. Lorsqu'il est tout de même autorisé (lors d'une fête du personnel, par exemple), il est recommandé à la direction de proposer suffisamment de boissons sans alcool et des éthylotests et de prendre des dispositions pour assurer un moyen de transport sûr pour le retour des travailleurs.

L'année nouvelle est propice aux fêtes d'entreprise, des événements souvent arrosés. Or, en moyenne, 11,1% des membres du personnel boivent de manière excessive, soit plus de dix unités d'alcool par semaine. Cette limite, fixée par le Conseil supérieur de la santé, correspond à environ dix verres hebdomadaires de bière, de vin ou d'alcool fort. C'est moins qu'en 2021 (15,1%).Cette tendance à la baisse peut s'expliquer par un changement d'habitudes de consommation. "Il y a une prise de conscience autour de la consommation d'alcool, mais il y a encore du travail", prévient Jacqueline Jost, experte en bien-être psychosocial chez Securex. "La consommation d'alcool est normalisée, parfois même sur le lieu de travail", relève-t-elle."Ce sont surtout les hommes (16%) et les cadres (15,1%) qui boivent encore trop, bien que leur consommation d'alcool ait diminué respectivement de 27% et 38% depuis 2021", pointe le prestataire de services RH. "Le personnel du secteur tertiaire (15%), qui vend des biens et des services, reste également plus vulnérable que les travailleurs des autres secteurs (8,4 %)." À l'inverse, la consommation d'alcool des femmes (6,7%) et des non-cadres (10,1%) est restée stable après 2021.En mars dernier, le Conseil supérieur de la santé rappelait "qu'il n'y a pas de niveau de consommation d'alcool sans risque pour la santé, même une consommation légère ou modérée augmente le risque de maladies graves". On le sait, l'alcool joue un rôle dans l'apparition et l'évolution de certaines maladies et il peut aussi affecter la santé mentale et avoir des effets neurologiques durables, mais il est aussi à l'origine d'accidents, tant domestiques que de la route. Pour y faire face, Securex conseille aux entreprises d'interdire, de manière générale, l'alcool sur le lieu de travail. Lorsqu'il est tout de même autorisé (lors d'une fête du personnel, par exemple), il est recommandé à la direction de proposer suffisamment de boissons sans alcool et des éthylotests et de prendre des dispositions pour assurer un moyen de transport sûr pour le retour des travailleurs.