L'association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce la contamination massive des fleurs coupées par des pesticides, dont certains interdits en Europe.
Évoquant la "mise en péril" de ceux qui manipulent ces fleurs, les acheteurs mais surtout les professionnels, UFC-Que Choisir, dans un communiqué, exige "des mesures immédiates pour protéger la santé publique et l'environnement".
"Nous avons recherché la présence de résidus de pesticides dans 15 bouquets de roses, gerberas ou chrysanthèmes, et en avons retrouvé en moyenne 22 par bouquet, dont 12 reconnus comme possiblement ou certainement dangereux pour la santé", explique l'association française. Les tests ont été réalisés en laboratoire, sur des fleurs achetées début janvier en boutique, en grande distribution et en ligne. 100% des fleurs étaient contaminées, avec "jusqu'à 46 résidus de pesticides différents sur un même bouquet".
Ces substances "incluent des cancérogènes avérés et des perturbateurs endocriniens qui menacent directement la santé de ceux qui les manipulent quotidiennement. À ce jour, aucune réglementation ne limite la présence de résidus de pesticides dans les fleurs coupées, dont 80% sont importées de pays autorisant encore l'usage de substances hautement toxiques".
L'Anses enquête suite au décès d'une fillette
L'impact de ces produits sur les consommateurs reste inconnu, ajoute UFC-Que Choisir, mais une évaluation est en cours.
Actuellement, 85% des fleurs coupées vendues en France, et sans doute également en Belgique, sont importées (le plus souvent via les Pays-Bas), dont "une partie non négligeable cultivée hors d'Europe" avec potentiellement "des traitements par des pesticides qui ne sont pas autorisés dans l'Union européenne", selon Henri Bastos, directeur scientifique santé et travail à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Celle-ci s'est vu confier, en décembre dernier, une mission d'évaluation des risques de l'exposition aux pesticides et résidus de pesticides des travailleurs de la filière horticole des végétaux d'ornement (fleurs coupées et en pots) et de leurs enfants.
Cette enquête a été demandée suite au décès d'une fillette d'une leucémie liée à l'exposition de sa maman fleuriste pendant sa grossesse.
Évoquant la "mise en péril" de ceux qui manipulent ces fleurs, les acheteurs mais surtout les professionnels, UFC-Que Choisir, dans un communiqué, exige "des mesures immédiates pour protéger la santé publique et l'environnement"."Nous avons recherché la présence de résidus de pesticides dans 15 bouquets de roses, gerberas ou chrysanthèmes, et en avons retrouvé en moyenne 22 par bouquet, dont 12 reconnus comme possiblement ou certainement dangereux pour la santé", explique l'association française. Les tests ont été réalisés en laboratoire, sur des fleurs achetées début janvier en boutique, en grande distribution et en ligne. 100% des fleurs étaient contaminées, avec "jusqu'à 46 résidus de pesticides différents sur un même bouquet".Ces substances "incluent des cancérogènes avérés et des perturbateurs endocriniens qui menacent directement la santé de ceux qui les manipulent quotidiennement. À ce jour, aucune réglementation ne limite la présence de résidus de pesticides dans les fleurs coupées, dont 80% sont importées de pays autorisant encore l'usage de substances hautement toxiques".L'impact de ces produits sur les consommateurs reste inconnu, ajoute UFC-Que Choisir, mais une évaluation est en cours.Actuellement, 85% des fleurs coupées vendues en France, et sans doute également en Belgique, sont importées (le plus souvent via les Pays-Bas), dont "une partie non négligeable cultivée hors d'Europe" avec potentiellement "des traitements par des pesticides qui ne sont pas autorisés dans l'Union européenne", selon Henri Bastos, directeur scientifique santé et travail à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Celle-ci s'est vu confier, en décembre dernier, une mission d'évaluation des risques de l'exposition aux pesticides et résidus de pesticides des travailleurs de la filière horticole des végétaux d'ornement (fleurs coupées et en pots) et de leurs enfants.Cette enquête a été demandée suite au décès d'une fillette d'une leucémie liée à l'exposition de sa maman fleuriste pendant sa grossesse.