Les programmes d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen diffèrent aussi fondamentalement en matière de soins de santé. En exergue, la volonté pour Macron d'investir 5 milliards pour l'hôpital et la médecine générale, et celle de Le Pen de supprimer l'aide médicale d'état pour les étrangers (1,1 milliard).
Prenons d'abord leur maigre point d'accord : relever le numerus clausus qui est aujourd'hui de 8.000 médecins l'an environ et, paradoxe pour le "libéral" Macron, multiplier par deux le nombre de maisons médicales à 2.000 dans toute la France. Autre ressemblance : évaluer le tiers-payant généralisé avant d'éventuellement le supprimer et relever le taux de délivrance des médicaments à l'unité.
Faut-il obliger les médecins à s'installer dans les zones rurales ? Venant de Marine Le Pen, on pourrait le penser. Elle propose un an d'internat obligatoire dans ces zones tandis que Macron mise sur l'esanté.
Toujours rurale en diable, Marine Le Pen propose de maintenir l'intégralité des hôpitaux dans ces zones. Macron veut une autonomie plus grande des institutions et moins de médecine à l'acte, plus d'hôpitaux en réseau (les groupements d'hôpitaux).
Marine Le Pen s'oppose à la PGA et veut réserver la PMA aux couples stériles. Le Pen met l'accent sur l'autisme (elle avait récemment rendu hommage à l'approche belge).
Macron veut augmenter de 100 euros l'allocation handicapé mensuelle.
Echaudés par la charge de François Fillon contre l'actuelle assurance maladie, les deux candidats ne parlent plus de ce sujet mais Macron pense pouvoir économiser 15 milliards en cinq ans en évaluant la qualité des soins et leur efficience tout en promettant le remboursement intégral des prothèses auditives et des lunettes, un sujet qui avait l'objet d'une polémique pendant la campagne du premier tour.
Enfin, Marine Le Pen créerait une assurance dépendance.
Source : Le Quotidien du médecin, Le Point.
Prenons d'abord leur maigre point d'accord : relever le numerus clausus qui est aujourd'hui de 8.000 médecins l'an environ et, paradoxe pour le "libéral" Macron, multiplier par deux le nombre de maisons médicales à 2.000 dans toute la France. Autre ressemblance : évaluer le tiers-payant généralisé avant d'éventuellement le supprimer et relever le taux de délivrance des médicaments à l'unité. Faut-il obliger les médecins à s'installer dans les zones rurales ? Venant de Marine Le Pen, on pourrait le penser. Elle propose un an d'internat obligatoire dans ces zones tandis que Macron mise sur l'esanté.Toujours rurale en diable, Marine Le Pen propose de maintenir l'intégralité des hôpitaux dans ces zones. Macron veut une autonomie plus grande des institutions et moins de médecine à l'acte, plus d'hôpitaux en réseau (les groupements d'hôpitaux). Marine Le Pen s'oppose à la PGA et veut réserver la PMA aux couples stériles. Le Pen met l'accent sur l'autisme (elle avait récemment rendu hommage à l'approche belge). Macron veut augmenter de 100 euros l'allocation handicapé mensuelle. Echaudés par la charge de François Fillon contre l'actuelle assurance maladie, les deux candidats ne parlent plus de ce sujet mais Macron pense pouvoir économiser 15 milliards en cinq ans en évaluant la qualité des soins et leur efficience tout en promettant le remboursement intégral des prothèses auditives et des lunettes, un sujet qui avait l'objet d'une polémique pendant la campagne du premier tour. Enfin, Marine Le Pen créerait une assurance dépendance.Source : Le Quotidien du médecin, Le Point.