Les mutilations génitales féminines désignent selon l'OMS toutes interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins pratiquées à des fins non thérapeutiques. La Belgique et d'autres pays européens qui accueillent les communautés originaires de ces pays sont aussi concernés bien que les mutilations génitales féminines (MGF) soient pratiquées principalement sur le continent africain, au Moyen-Orient et dans certains pays d'Asie et d'Amérique Latine.

Ma sensibilité féminine et mon devoir professionnel m'ont guidé dans le choix de ce sujet à travers un cas complexe de mutilation génitale féminine que j'ai rencontrée durant mon assistanat. C'est durant ma prise en charge que je me suis rendu compte de n'avoir pas à suffisance des connaissances requises pour une meilleure gestion de ce type de cas et du grand rôle que joue le médecin généraliste.

Méthode

Ce travail est un récit de situation complexe et authentique (RSCA)sur la prise en charge d'un cas de mutilation génitale féminine. La bibliographie s'est appuyée sur les recommandations de bonnes pratiques.

Résultats

Dans un premier temps j'ai effectué une autoévaluation de ma prise en charge et dans un second temps j'ai tenté de corriger les manquements via une revue de la littérature.

Conclusion

A travers un RSCA, j'ai réussi à revisiter la prise en charge des mutilations génitales en médecine générale. L'approche globale s'étend sur le dépistage, la protection, la prévention, le suivi et le traitement Medico-psycho-social des patientes excisées ou à risque d'excision.

Malgré de nombreuses mesures de prévention, de prise en charge et l'établissement des lois en vigueur, la prévalence des MGF ne cesse de s'accroitre dans le monde et en Belgique (2). Ceci s'explique certainement par le manque ou peu de connaissances de la problématique de la part des professionnels et/ou le manque de coordination, d'harmonisation entre les différents acteurs concernés (21) ; le médecin généraliste en est un principal du fait de sa proximité avec les familles et sa maîtrise du contexte familial.

Parmi les multiples recommandations émises par deux associations belges spécialisées dans le domaine (GAMS et INTACT), il en ressort un devoir de sensibiliser les professionnels concernés (les médecins généralistes entre autres), de promouvoir des formations de base et continue sur la thématique des mutilations génitales féminines.

Titre complet : Les mutilations génitales féminines : quelle prise en charge en médecine générale ? Récit de situation complexe et authentique

Auteur : Dr Armelle Djoumbi (ULB)

Promotrice : Pr Nadine Kacenelenbogen

Master complémentaire en médecine générale

Année académique 2019-2020

Les mutilations génitales féminines désignent selon l'OMS toutes interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins pratiquées à des fins non thérapeutiques. La Belgique et d'autres pays européens qui accueillent les communautés originaires de ces pays sont aussi concernés bien que les mutilations génitales féminines (MGF) soient pratiquées principalement sur le continent africain, au Moyen-Orient et dans certains pays d'Asie et d'Amérique Latine.Ma sensibilité féminine et mon devoir professionnel m'ont guidé dans le choix de ce sujet à travers un cas complexe de mutilation génitale féminine que j'ai rencontrée durant mon assistanat. C'est durant ma prise en charge que je me suis rendu compte de n'avoir pas à suffisance des connaissances requises pour une meilleure gestion de ce type de cas et du grand rôle que joue le médecin généraliste.Ce travail est un récit de situation complexe et authentique (RSCA)sur la prise en charge d'un cas de mutilation génitale féminine. La bibliographie s'est appuyée sur les recommandations de bonnes pratiques.Dans un premier temps j'ai effectué une autoévaluation de ma prise en charge et dans un second temps j'ai tenté de corriger les manquements via une revue de la littérature.A travers un RSCA, j'ai réussi à revisiter la prise en charge des mutilations génitales en médecine générale. L'approche globale s'étend sur le dépistage, la protection, la prévention, le suivi et le traitement Medico-psycho-social des patientes excisées ou à risque d'excision.Malgré de nombreuses mesures de prévention, de prise en charge et l'établissement des lois en vigueur, la prévalence des MGF ne cesse de s'accroitre dans le monde et en Belgique (2). Ceci s'explique certainement par le manque ou peu de connaissances de la problématique de la part des professionnels et/ou le manque de coordination, d'harmonisation entre les différents acteurs concernés (21) ; le médecin généraliste en est un principal du fait de sa proximité avec les familles et sa maîtrise du contexte familial.Parmi les multiples recommandations émises par deux associations belges spécialisées dans le domaine (GAMS et INTACT), il en ressort un devoir de sensibiliser les professionnels concernés (les médecins généralistes entre autres), de promouvoir des formations de base et continue sur la thématique des mutilations génitales féminines.