Les quotas 2020 et 2021 ont été fixés à 1.230 médecins, 738 en Flandre et 492 en Communauté française. Combien seront-ils en 2022 ?

En principe, la ministre aurait dû les déterminer avant la rentrée de septembre. "La loi stipule en effet que la fixation du nombre de numéros Inami ne peut produire ses effets qu'après un délai égal à la durée des études, c'est-à-dire six ans dans le cas de la médecine, précise La Libre. Cette disposition permet aux universités de savoir combien d'étudiants ils peuvent accueillir, et aux étudiants de s'engager dans des études en connaissant leurs chances d'accéder à la profession."

Un arrêté-royal de De Block vient d'être recalé par le conseil d'Etat car ce délai n'est justement pas respecté.

Récemment, on se souvient que la ministre avait dû revenir à la clé de répartition "traditionnelle" de 60/40 en faveur de la Flandre après que la commission de planification, bien dans l'esprit evidence based policy, ait proposé 56,5/43,5.

L'argument d'un numerus clausus infondé fait également partie des nouvelles réserves du conseil d'Etat.

Les étudiants sont furieux puisque ceux entamant leurs études cette année ne savent pas à quelle sauce ils seront mangés.

"Une fois de plus, le Conseil d'Etat, haute instance juridique de notre pays tire la sonnette d'alarme sur les dangers d'un numerus clausus, dont les quotas stricts, injustifiés et injustifiables, n'ont plus de sens eu égard de la situation sanitaire que connaitra une Fédération Wallonie-Bruxelles, privée de sa force médicale, pointe le Cium. Mais cette fois encore, la volonté politique fédérale, par des processus mafieux, refuse de prendre ses responsabilités et s'obstine dans une voie qui risque d'amorcer la naissance d'une médecine à deux vitesses."

Personne ne peut entamer des études de six ans de médecine sans savoir s'il pourra exercer comme médecin, soulignent les étudiants.

Les quotas 2020 et 2021 ont été fixés à 1.230 médecins, 738 en Flandre et 492 en Communauté française. Combien seront-ils en 2022 ? En principe, la ministre aurait dû les déterminer avant la rentrée de septembre. "La loi stipule en effet que la fixation du nombre de numéros Inami ne peut produire ses effets qu'après un délai égal à la durée des études, c'est-à-dire six ans dans le cas de la médecine, précise La Libre. Cette disposition permet aux universités de savoir combien d'étudiants ils peuvent accueillir, et aux étudiants de s'engager dans des études en connaissant leurs chances d'accéder à la profession."Un arrêté-royal de De Block vient d'être recalé par le conseil d'Etat car ce délai n'est justement pas respecté. Récemment, on se souvient que la ministre avait dû revenir à la clé de répartition "traditionnelle" de 60/40 en faveur de la Flandre après que la commission de planification, bien dans l'esprit evidence based policy, ait proposé 56,5/43,5. L'argument d'un numerus clausus infondé fait également partie des nouvelles réserves du conseil d'Etat.Les étudiants sont furieux puisque ceux entamant leurs études cette année ne savent pas à quelle sauce ils seront mangés. "Une fois de plus, le Conseil d'Etat, haute instance juridique de notre pays tire la sonnette d'alarme sur les dangers d'un numerus clausus, dont les quotas stricts, injustifiés et injustifiables, n'ont plus de sens eu égard de la situation sanitaire que connaitra une Fédération Wallonie-Bruxelles, privée de sa force médicale, pointe le Cium. Mais cette fois encore, la volonté politique fédérale, par des processus mafieux, refuse de prendre ses responsabilités et s'obstine dans une voie qui risque d'amorcer la naissance d'une médecine à deux vitesses."Personne ne peut entamer des études de six ans de médecine sans savoir s'il pourra exercer comme médecin, soulignent les étudiants.