Le portefeuille européen de la Santé est tombé dans les mains du Hongrois Olivér Várhelyi. Son asbsence d'expérience en matière de santé n'est pas rassurante. Celle acquise en diplomatie l'est davantage, même si le terme parait quelque peu galvaudé...
Ursula von der Leyen vient de dévoiler les des nouveaux commissaires qui composeront son exécutif européen. Très scrutée en Belgique après son bypass de Didier Reynders, Hadja Lahbib reçoit le portefeuille de l'Aide humanitaire et la Gestion de crises. Un soulagement pour ceux qui doutaient de sa capacité à démontrer ses compétences devant le Parlement européen (utlime étape avant le sacre des nouveaux commissaires) lorsque les on-dit laissaient entendre qu'elle allait hériter de la Migration, sacrément plus technique.
Les métiers du soins se tournent également vers le siège de la Santé. C'est le Hongrois Olivér Várhelyi qui devrait s'y installer, selon la lettre de la présidente de la Commission : " Olivér Várhelyi sera le commissaire à la Santé et au Bien-être animal ", écrit Ursula von der Leyen. " Il sera responsable de la construction de l'Union européenne de la Santé et poursuivra le travail pour vaincre le cancer ainsi qu'en matière de santé préventive. " Une nomitation dont il se dit honoré, au même titre qu'elle salue, selon lui, " l'excellence du système de soins hongrois et la connaissance hongroise en matière de santé, à la pointe mondiale depuis plus de 100 ans ".
Aucune expérience en Santé, mais bien en "diplomatie"...
À l'inverse de sa prédécesseure, la grecque Stella Kyriakidès, qui avait un diplôme de psychologue clinicienne et une longue carrière publique dans la santé, Olivér Várhélyi affiche un curriculum vitae sans lien avec la thématique sanitaire. Titulaire d'un diplôme de droit européen, sa carrière politique ballote entre différentes fonctions plus ou moins élevées de fonctionnaire en Hongrie, et d'autres positions de diplomate européen pour la Hongrie à Bruxelles. Jusqu'en 2019, où il endosse un premier rôle de commissaire européen sous l'exécutif "von der Leyen I", avec le portefeuille de l'Élargissement et de la politique européenne de voisinage.
Un poste que lui aura probablement valu son expérience tirée de sa participation aux négociations d'adhésion de la Hongrie à l'Union en 2004, mais qui semble un peu ironique aujourd'hui, quand on sait son intime proximité avec Victor Orban, lui-même pas le dirigeant européen qui fait le plus consensus en matière de bonnes relations de voisinnage...
Leadership par le hurlement
En effet, si Olivér Várhélyi siège officiellement comme indépendant dans les insitutions européenne, il n'est fait aucun mystère de sa loyauté envers le président hongrois. Il est d'ailleurs affilié au Fidesz, parti d'Orban, qui a récemment rejoint le tout nouveau groupe parlementaire des "Patriotes pour l'Europe", de Jordan Bardella (FR, Rassemblement national), qui réunit une frange de l'extrême-droite européenne : le Vlaams Belang de Tom van Grieken (Belgique), la Lega de Matteo Salvini (Italie), le Partij voor de Vrijheid de Geert Wilders (Pays-Bas), Vox de Santiago Abascal (Espagne)...
Âgé de 52 ans, Várhélyi est décrit par Politico (2019) comme "très intelligent et extrêmement bien informé", et, malgré ça, d'un style "extrêmement grossier", avec "un sytle de leadership abrasif qui inclut des cris, des hurlements et des injures contre les membres du personnel". Pas vraiment des compétences reconnues en matière de santé. Encore un qui aura probablement été recalé à l'épreuve d'empathie pour l'examen d'entrée en médecine...
Source de controverses
Olivér Várhélyi n'est pas à une controverse près. En 2023, pendant une audition à propos des Balkans, il traite les parlementaires européens d'idiots. Certains demandent sa démission. Le 9 octobre 2023, deux jours après les attaques meutrières du Hamas en Israël, il annonce unilatéralement sur les réseaux que toute aide européenne aux Palestiniens a été gelée. C'est directement contredit par un autre commissaire européen, qui assure que l'aide sera octroyée jusqu'à ce qu'elle ne soit plus nécessaire.
Ursula von der Leyen vient de dévoiler les des nouveaux commissaires qui composeront son exécutif européen. Très scrutée en Belgique après son bypass de Didier Reynders, Hadja Lahbib reçoit le portefeuille de l'Aide humanitaire et la Gestion de crises. Un soulagement pour ceux qui doutaient de sa capacité à démontrer ses compétences devant le Parlement européen (utlime étape avant le sacre des nouveaux commissaires) lorsque les on-dit laissaient entendre qu'elle allait hériter de la Migration, sacrément plus technique. Les métiers du soins se tournent également vers le siège de la Santé. C'est le Hongrois Olivér Várhelyi qui devrait s'y installer, selon la lettre de la présidente de la Commission : " Olivér Várhelyi sera le commissaire à la Santé et au Bien-être animal ", écrit Ursula von der Leyen. " Il sera responsable de la construction de l'Union européenne de la Santé et poursuivra le travail pour vaincre le cancer ainsi qu'en matière de santé préventive. " Une nomitation dont il se dit honoré, au même titre qu'elle salue, selon lui, " l'excellence du système de soins hongrois et la connaissance hongroise en matière de santé, à la pointe mondiale depuis plus de 100 ans ".À l'inverse de sa prédécesseure, la grecque Stella Kyriakidès, qui avait un diplôme de psychologue clinicienne et une longue carrière publique dans la santé, Olivér Várhélyi affiche un curriculum vitae sans lien avec la thématique sanitaire. Titulaire d'un diplôme de droit européen, sa carrière politique ballote entre différentes fonctions plus ou moins élevées de fonctionnaire en Hongrie, et d'autres positions de diplomate européen pour la Hongrie à Bruxelles. Jusqu'en 2019, où il endosse un premier rôle de commissaire européen sous l'exécutif "von der Leyen I", avec le portefeuille de l'Élargissement et de la politique européenne de voisinage. Un poste que lui aura probablement valu son expérience tirée de sa participation aux négociations d'adhésion de la Hongrie à l'Union en 2004, mais qui semble un peu ironique aujourd'hui, quand on sait son intime proximité avec Victor Orban, lui-même pas le dirigeant européen qui fait le plus consensus en matière de bonnes relations de voisinnage... En effet, si Olivér Várhélyi siège officiellement comme indépendant dans les insitutions européenne, il n'est fait aucun mystère de sa loyauté envers le président hongrois. Il est d'ailleurs affilié au Fidesz, parti d'Orban, qui a récemment rejoint le tout nouveau groupe parlementaire des "Patriotes pour l'Europe", de Jordan Bardella (FR, Rassemblement national), qui réunit une frange de l'extrême-droite européenne : le Vlaams Belang de Tom van Grieken (Belgique), la Lega de Matteo Salvini (Italie), le Partij voor de Vrijheid de Geert Wilders (Pays-Bas), Vox de Santiago Abascal (Espagne)...Âgé de 52 ans, Várhélyi est décrit par Politico (2019) comme "très intelligent et extrêmement bien informé", et, malgré ça, d'un style "extrêmement grossier", avec "un sytle de leadership abrasif qui inclut des cris, des hurlements et des injures contre les membres du personnel". Pas vraiment des compétences reconnues en matière de santé. Encore un qui aura probablement été recalé à l'épreuve d'empathie pour l'examen d'entrée en médecine...Olivér Várhélyi n'est pas à une controverse près. En 2023, pendant une audition à propos des Balkans, il traite les parlementaires européens d'idiots. Certains demandent sa démission. Le 9 octobre 2023, deux jours après les attaques meutrières du Hamas en Israël, il annonce unilatéralement sur les réseaux que toute aide européenne aux Palestiniens a été gelée. C'est directement contredit par un autre commissaire européen, qui assure que l'aide sera octroyée jusqu'à ce qu'elle ne soit plus nécessaire.