En janvier, les Cliniques universitaires Saint-Luc, la Clinique Saint-Pierre à Ottignies et la Clinique Saint-Jean à Bruxelles signaient une déclaration d'intention pour proposer une offre complète de soins généraux et universitaires s'inscrivant dans la démarche de la ministre De Block.

Les signataires expliquaient que " la collaboration au sein du réseau se fera en tenant compte des spécificités de chacun avec la meilleure qualité des soins comme ligne de force. L'offre médicale complète, en ce compris les investissements importants, se développera sur base du réseau. Les trois institutions entreront comme partenaires égaux dans le réseau et maintiendront leur autonomie et leurs organes statutaires actuels. "

Couteau sur la gorge

" Plutôt que d'avoir un jour le couteau sur la gorge et de devoir construire un réseau rapidement, nous avons décidé de prendre le temps de réfléchir calmement à ce qu'on veut faire ensemble sachant que nous devons constituer une asbl pour le réseau et régler les problèmes de gouvernance, composer le conseil d'administration... ", expliquait au jdM (n°2571) le Dr Philippe Pierre, directeur général et directeur médical de la Clinique Saint-Pierre à Ottignies. " Il fallait aussi se poser la question de savoir si le réseau se limite à ce que demande la réglementation. Nous avons décidé de constituer un réseau a minima et de nous occuper des matières qui ont été définies par le ministère. Au niveau de la gouvernance, la règle est de donner à chaque hôpital une voix, indépendamment de la taille actuelle des trois hôpitaux, et de prendre les décisions par consensus. Ces principes sont faciles à énoncer mais plus difficile à traduire en termes juridiques. C'est ce que nous voulons faire. Nous ne voulons pas qu'un seul hôpital écrase les autres. "

Le réseau constituait une continuité géographique Bruxelles-Brabant wallon dont le pivot était clairement les Cliniques Saint-Luc. Des partenariats existaient de longue date entre Saint-Luc et Saint-Pierre. L'hôpital de Nivelles (groupe Jolimont) est davantage tourné vers le Hainaut. Quant à l'hôpital de Braine-l'Alleud, il appartient au Chirec. Les cliniques Saint-Luc et Saint-Jean ont également noué des accords en radiothérapie et en orthopédie. Philippe Pierre expliquait encore que " les trois hôpitaux souhaitent rester indépendants et garder leurs structures de gouvernance. Nous ne voulons pas réaliser une fusion, nous nous adaptons à la loi. Nous anticipons ce qui va vraisemblablement arriver sous une forme ou une autre".

Les trois conseils médicaux étaient d'accord d'avancer pas à pas en associant les médecins.

Précisément, le réseau se voulait ouvert à la participation d'autres institutions hospitalières et/ou à des collaborations...

Arrivée des Cliniques de l'Europe

C'est chose faite avec l'arrivée des Cliniques de l'Europe qui s'unissent aux trois autres hôpitaux pour, précisent-ils, créer " au coeur de l'Europe, un réseau hospitalier solide, aux compétences complémentaires et au service de chacun ". " En réunissant les pôles d'excellence d'un hôpital universitaire et de trois hôpitaux de premier plan, le réseau renforce notamment la multidisciplinarité et garantit des soins médicaux de qualité accessibles à tous. "

Ce grand réseau au coeur de l'Europe a les caractéristiques suivantes :

-Le caractère académique des Cliniques universitaires Saint-Luc et leur lien privilégié avec l'UCLouvain. Ceci constitue " un levier pour la recherche et le développement de l'innovation médicale au sein du réseau ".

-La pérennité des échanges existants pour la formation des futurs médecins, spécialistes et professionnels de la santé. " Sous l'impulsion des médecins, les quatre institutions organiseront leurs activités médicales en pôles transversaux, de manière à offrir des trajets de soins intégrés et complets, y compris pour les pathologies les plus complexes, et à renforcer leur positionnement national et international au coeur de l'Europe. "

-Le réseau couvre une large zone géographique et touche une population diverse, multiculturelle et multilingue dans toute la région bruxelloise et au-delà. " Avec 7 sites hospitaliers et 7 policliniques, chaque patient a accès à des soins qui sont proches de son domicile ou de son lieu de travail. "

-Les quatre institutions y participent comme partenaires égaux et s'inscrivent ainsi dans la démarche voulue par les pouvoirs publics.

Le réseau en chiffres

-2.700 lits

-Près de 12.000 collaborateurs, dont plus de 2.000 médecins

-Chaque année :

o 250.000 hospitalisations

o 70.000 interventions chirurgicales

o 1.800.000 consultations

o 240.000 urgences

o 7.500 accouchements

7 sites hospitaliers et 7 policliniques répartis sur Bruxelles, dans le Brabant wallon et dans le Brabant flamand

En janvier, les Cliniques universitaires Saint-Luc, la Clinique Saint-Pierre à Ottignies et la Clinique Saint-Jean à Bruxelles signaient une déclaration d'intention pour proposer une offre complète de soins généraux et universitaires s'inscrivant dans la démarche de la ministre De Block.Les signataires expliquaient que " la collaboration au sein du réseau se fera en tenant compte des spécificités de chacun avec la meilleure qualité des soins comme ligne de force. L'offre médicale complète, en ce compris les investissements importants, se développera sur base du réseau. Les trois institutions entreront comme partenaires égaux dans le réseau et maintiendront leur autonomie et leurs organes statutaires actuels. " " Plutôt que d'avoir un jour le couteau sur la gorge et de devoir construire un réseau rapidement, nous avons décidé de prendre le temps de réfléchir calmement à ce qu'on veut faire ensemble sachant que nous devons constituer une asbl pour le réseau et régler les problèmes de gouvernance, composer le conseil d'administration... ", expliquait au jdM (n°2571) le Dr Philippe Pierre, directeur général et directeur médical de la Clinique Saint-Pierre à Ottignies. " Il fallait aussi se poser la question de savoir si le réseau se limite à ce que demande la réglementation. Nous avons décidé de constituer un réseau a minima et de nous occuper des matières qui ont été définies par le ministère. Au niveau de la gouvernance, la règle est de donner à chaque hôpital une voix, indépendamment de la taille actuelle des trois hôpitaux, et de prendre les décisions par consensus. Ces principes sont faciles à énoncer mais plus difficile à traduire en termes juridiques. C'est ce que nous voulons faire. Nous ne voulons pas qu'un seul hôpital écrase les autres. "Le réseau constituait une continuité géographique Bruxelles-Brabant wallon dont le pivot était clairement les Cliniques Saint-Luc. Des partenariats existaient de longue date entre Saint-Luc et Saint-Pierre. L'hôpital de Nivelles (groupe Jolimont) est davantage tourné vers le Hainaut. Quant à l'hôpital de Braine-l'Alleud, il appartient au Chirec. Les cliniques Saint-Luc et Saint-Jean ont également noué des accords en radiothérapie et en orthopédie. Philippe Pierre expliquait encore que " les trois hôpitaux souhaitent rester indépendants et garder leurs structures de gouvernance. Nous ne voulons pas réaliser une fusion, nous nous adaptons à la loi. Nous anticipons ce qui va vraisemblablement arriver sous une forme ou une autre".Les trois conseils médicaux étaient d'accord d'avancer pas à pas en associant les médecins.Précisément, le réseau se voulait ouvert à la participation d'autres institutions hospitalières et/ou à des collaborations...C'est chose faite avec l'arrivée des Cliniques de l'Europe qui s'unissent aux trois autres hôpitaux pour, précisent-ils, créer " au coeur de l'Europe, un réseau hospitalier solide, aux compétences complémentaires et au service de chacun ". " En réunissant les pôles d'excellence d'un hôpital universitaire et de trois hôpitaux de premier plan, le réseau renforce notamment la multidisciplinarité et garantit des soins médicaux de qualité accessibles à tous. "Ce grand réseau au coeur de l'Europe a les caractéristiques suivantes :-Le caractère académique des Cliniques universitaires Saint-Luc et leur lien privilégié avec l'UCLouvain. Ceci constitue " un levier pour la recherche et le développement de l'innovation médicale au sein du réseau ".-La pérennité des échanges existants pour la formation des futurs médecins, spécialistes et professionnels de la santé. " Sous l'impulsion des médecins, les quatre institutions organiseront leurs activités médicales en pôles transversaux, de manière à offrir des trajets de soins intégrés et complets, y compris pour les pathologies les plus complexes, et à renforcer leur positionnement national et international au coeur de l'Europe. " -Le réseau couvre une large zone géographique et touche une population diverse, multiculturelle et multilingue dans toute la région bruxelloise et au-delà. " Avec 7 sites hospitaliers et 7 policliniques, chaque patient a accès à des soins qui sont proches de son domicile ou de son lieu de travail. "-Les quatre institutions y participent comme partenaires égaux et s'inscrivent ainsi dans la démarche voulue par les pouvoirs publics.