...

Pour rappel ; le 20 novembre, le conseil d'administration de la clinique malmédienne a choisi de rejoindre le réseau du CHU Liège. "Comme l'a déjà fait le Groupe santé CHC, la clinique de Saint-Vith conteste cette décision prise, selon elle, par un CA dont la composition enfreint le prescrit légal", communique l'institution. "Pour être conforme au décret wallon sur la gouvernance, le conseil d'administration de la clinique Reine Astrid (association de la Ville et du CPAS de Malmedy) doit être exclusivement composé de conseillers communaux. Or, la situation de trois de ses cinq administrateurs pose problème : deux n'ont aucun mandat communal et un n'a droit qu'à une voix consultative (en effet, les sièges délibératifs doivent être répartis à la proportionnelle du conseil communal en application de la clé d'Hondt).""Notre action ne doit en aucune façon être perçue comme une attaque, ni comme une volonté d'immixtion de notre part", indique Ingrid Mertes, directrice de la "Klinik St. Josef" de Saint-Vith. "Notre unique souhait est que les bonnes personnes, légalement habilitées, décident de l'avenir de la clinique Reine Astrid. Les Malmédiens et nous sommes de proches voisins. Nous avons encore et toujours l'ambition de créer avec eux un réseau qui offrira une couverture santé de qualité. Nous agissons d'abord dans l'intérêt des patients."La clinique de Saint-Vith souhaite que le Conseil d'Etat se prononce sur le fond dans cette affaire. Le 12 décembre, le Conseil d'Etat a rejeté la requête en suspension d'extrême urgence introduite par le Groupe santé CHC, au motif que "n'était pas vérifiée la condition d'urgence". Ce rejet ne décourage pas le groupe CHC, allié depuis 2015 à la clinique de Saint-Vith et à l'hôpital Saint-Nicolas d'Eupen. Ce réseau liégeois va poursuivre son action en saisissant le Conseil d'Etat d'une requête en annulation.