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Parmi les pharmaciens, il est de bon ton de se considérer comme les vrais experts des médicaments. Les médecins voient les choses autrement puisque deux tiers se rangent résolument contre cette affirmation. En effet, les médecins se sentent suffisamment formés pour prescrire des médicaments.La ligne des prestataires de soins dans sa totalité doit indubitablement collaborer. C'est un truisme mais il faut souligner qu'il est soutenu massivement. Toutefois, les médecins tiennent à mettre en place eux-mêmes le schéma thérapeutique. 68% d'entre eux estiment que seul le médecin a le pouvoir de décision. Toutefois, 30% veulent partager cette prérogative avec le pharmacien.Concernant la gestion du schéma thérapeutique, les choses sont différentes: 83% des médecins estiment que le patient a intérêt à ce que médecin et pharmacien gèrent ce schéma.La substitution en matière de traitements chroniques (lire en couverture de notre édition papier) n'est pas la seule limite à ne jamais franchir, selon les lecteurs du Jdm. Il est tout aussi inconcevable que le pharmacien ait un droit de regard sur le dossier médical du patient.Mais l'inverse n'est pas vrai: huit médecins sur dix souhaitent que le médecin puisse consulter le dossier pharmaceutique.Parallèlement, concernant la valeur ajoutée des soins pharmaceutiques en officine, le doute subsiste chez les médecins.Plus de détails et d'autres chiffres dans nos éditions de ce vendredi 25/04.